Compte rendu

Ainsi le temps était venu, l y avait bien un mois que l'entrevue personnelle avec le commandant du Legio Dei avait été annoncée pour Gabriel. Ainsi, depuis un moins il vivait dans l'angoisse de finir dehors, qu'est-ce que le commandant lui voulait ? Critiquer le fait qu'il ne faisait rien depuis... Deux-trois mois ? Oui, sûrement, mais il y avait aussi ses missions réussies depuis qu'il faisait équipe avec Alessandro. Pourquoi n'avait-il pas d'entrevue lui aussi !? C'était légèrement injuste, mais lui ne tirait pas au flanc...

Il avait trouvé ces dernières semaines, trouvé du réconfort en ennuyant le plus possible les autres membres de l'Organisation du Vatican en jouant quelques accords à la guitare. Ces quelques réserves monétaires étant passées à la rade pour une jolie paire d'amplis. Certaines pièces vides avaient fait son bonheur pour jouer mai l'insonorisation étant un luxe non payable... Bah, tant pis.

Devant l'imposante porte du bureau de son supérieur, Gabriel faisait pâle figure. Un dévot devant la porte de l'enfer en fait. Son poing serré, prêt à frapper contre le chêne massif de la porte restait pourtant le long de son corps. Ses yeux restaient fixés sur le sol. Bon, fallait faire quoi là ? C'était pas la porte de l'enfer tout de même! Juste... La porte de son supérieur, qui était pire des fois que le diable en personne. Mais il ne fallait pas dépressionner! Quoique...

Il toqua trois fois, son rythme cardiaque s'accélérant. Il inspira et expira, cela ne pouvait être si grave! Quoique... D'autant qu'il s'en souvienne, Gabriel n'avait jamais vu son supérieur recourir à la violence dans 'enceinte du Vatican. Après, il ne savait pas, mais il était plutôt cynique que brutal en fait... Il devait sans doute être très occupé par les missions qu'il devait envoyé à tous les commandos, au cadrage des Observateurs, alors pourquoi l'inviter dans son bureau, hein !? Il n'y avait aucune raisons valables! Peut-être en fait, comme il le craignait depuis plusieurs mois, plus que trois en fait, il se refusait à partir en mission, même si cette mission était dans Rome. i tenté qu'il y allait, il prenait la fuir, une honte dites-vous ? Mais qui parmi quelqu'un de normal oserait défier un monstre ? Hein ? Seulement il n'était une une personne normale, non, il avait juste eu la malchance de naître d'une famille aimante massacrée par un monstre sans vergogne... Triste, hein ?

Et le voila à communier entre deux chasses aux monstres, entre un des plus grands palais du monde, des plus grands documents aussi. Il était bien sûr conscient de leur importance et en avait déjà lu des dizaines dans la mesure de son possible. Il y avait là des choses uniques, autant en livres qu'en maquettes et instruments immémoriaux.

Il n'eut aucune réponse de l'intérieur du bureau. Devait-il entrer ? Il ne resterait pas prostré trois heures tout de même! Il entra. Il fut d'abord surpris par la froideur du lieu, quelque chose de métallique purement sensationnel. En réalité il ne devait pas faire plus froid que dans le couloir. Tout ce que Gabriel pouvait dire de son sens visuel, était qu'il y faisait sombre, très sombre...

Il y a quelqu'un ?

demanda-t-il d'une petite voix qu'il voulait pourtant audible et forte.

Leader de la Legio Dei Messages : 89 Date d'inscription : 06/06/2010 Age : 36

La matinée avait été comme toujours, sans grand intérêt...
Combien de temps s'était écoulé depuis qu'il était arrivé dans le bureau ce matin? Dur à dire, le temps passait si lentement que chaque seconde semblait devenir une heure...

D'un regard, il observa les immenses bibliothèques qui couvraient les murs. Chacune d'elle abritait des siècles de témoignages occultes, de documentations sur des sujets si sensibles que même les archives accessibles aux membres lambda de l'organisation n'étaient pas assez fiables, et les sujets trop sensibles...

Soupirant, il repoussa les différents dossiers et rapports sur un coin de son bureau et sortit son épée, jouant avec. Qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour tuer le temps...

Malgré le travail qu'il avait à faire, il aimait que la salle soit plongée dans la pénombre, ne serait-ce que pour l'effet psychologique que cela avait sur les personnes qui y entraient. Les seules sources de lumières étaient une lampe de bureau et deux torches à gaz derrière lui et dont l'alimentation pouvait être activée et stoppée en une seconde. Encore un autre effet psychologique.

Entendant quelqu'un frapper à la porte, il éteignit les lumières et laissa entrer le nouvel arrivant. Il s'agissait se son rendez-vous, Gabriel Van Halen, un agent qui fuyait le danger s'il se souvenait bien. Il laissa le froussard avancer avec hésitation dans la salle, donnant le temps à sa crainte de prendre le dessus, puis ralluma d'un coup les deux torches.

Posant la lame de son épée contre son épaule, il ouvrit la parole.

-Gabriel Van Halen, je t'ai fais convoquer ici pour de bonnes raisons, des raisons que tu dois bien entendu connaître j'imagine... Approche toi de moi et décline les raisons que tu peux trouver, que je puisse les comparer à la réalité...

Chef des commandos Messages : 61 Date d'inscription : 11/06/2010

Le dos tourné vers son supérieur, Lily observait sa bibliothèque personnelle avec fascination. Des livres anciens, aux pages si fragiles garnissaient les tablettes, une petite croix de bois posé contre un d'entre eux.

Pourquoi lui avait-il demandé de venir observer ce jeune homme, elle qui le connaissait peu, pour ne pas dire pas du tout?
Quand elle lui avait demandé des informations sur la personne qui allait venir, il était resté évasif, lui disant simplement qu'il voulait qu'elle voit par elle-même.

Ce qui était étrange car il n'était même pas dans son département.

On cogna à la porte, trois coups, bien faiblement d'ailleurs.

Elle haussa un sourcil et se retourna pour voir avec amusement Heinrich fermer les lumières.

Obéissant à l'ordre de se camoufler dans l'ombre que lui avait donné son supérieur auparavant, elle alla se mettre dans un des coins le plus sombre de la pièce.

Croisant les bras et posant son dos contre le mur, elle vit un jeune homme blond entrer.
Pale, frémissant...
Comme un ange tombé en enfer...
Cette allusion mentale la fit sourire et secouer la tête lentement.

Hum... Heinrich sortait tout sa panoplie pour le mettre mal à l'aise.
Encore une fois elle se surprit à lever les yeux au ciel.
Il avait utilisé cette ruse si souvent contre tant de gens, et pourtant, ça fonctionnait toujours. Comme quoi les classiques ont de bonnes raisons de survivre.

Les lumière se rallumèrent, mais elle ne bougea pas, écoutant ce qu'il disait. Fixant le blond, elle pencha la tête.
C'était presque certain, il était un observateur, il n'avait pas la carrure pour être un agent de terrain... bien que parfois se cachait une force nerveuse sous les traits d'enfants de certains. Mais au ton du chef, il allait passer un mauvais quart d'heure...

Pauvre petit ange.

Gabriel avança devant lui sans qu'aucun ordre ne lui fut véritablement donné. Ah il s'en souviendrait de cette journée, peut-être que, dans quelques années, il en rirait ? Non, jamais il ne rirait de quelque impliquant son chef... Comme par magie, les torches au fond de la salle, au mur s'allumèrent seules, dévoilant la pièce aux yeux du jeune membre de la Legio Dei. Il resta frappé de stupeur, comme si un coup lui fut porté au ventre. La pièce était incroyablement grande, et même éclairée elle restait sombre. C'était incroyable... Des étagères entières muraient le fond, le chef était assis, drapé de sa robe de bure. Peu de personnes avaient jamais vu ses traits, serait-il bénéficiaire de cette connaissance un jour ? Possible... impossible. Il posa la lame de sa longue épée contre son épaule et entama la discussion:

-Gabriel Van Halen, je t'ai fais convoquer ici pour de bonnes raisons, des raisons que tu dois bien entendu connaître j'imagine... Approche toi de moi et décline les raisons que tu peux trouver, que je puisse les comparer à la réalité...

Et il avait dit ça d'une traite. A l'entente de la voix rauque du seigneur et maître ici bas, Gabriel baissa les yeux. Des raisons ? Bien sûr qui les connaissait il était lâche, peureux craintif. Trop pour un agent de terrain. Pourtant il l'était, il savait se battre! Mais il avait depuis longtemps perdu l'habitude, depuis trois ans il fuyait comme un lâche les combats réels. Que pouvait-il dire, hein ? Qu'il était un lâche? Un faible ?

Je pense que

Sa phrase ne trouva pas suite. Les mots ne lui venaient pas. Devait-il lever les yeux vers son leader ? Ou alors prendrait-il ça comme de la défiance ? Mais les garder baissés ne signifiait que du rabaissement... Il aimerait cacher son regard aux yeux des autres, qu'ils ne voient pas ses yeux si apeurés...

Je pense que mon comportement n'a pas été correct ces derniers temps pour un agent de terrain..

Quoi qu'il fasse quoi qu'il dise, sa voix ne montait pas. Il compensa cette faiblesse en montant son regarde jusque là ou devrait se trouver les yeux de son supérieur. En essayant de se convaincre qu'il n'était pas si terrifiant que ça. Mai bien sûr, quoi de plus naturel pour quelqu'un d'apeuré que de se mentir à lui même?

Leader de la Legio Dei Messages : 89 Date d'inscription : 06/06/2010 Age : 36

_Je pense que... Je pense que mon comportement n'a pas été correct ces derniers temps pour un agent de terrain...

Décidément le bonhomme manquait cruellement de confiance en soit...
Comment diable avait-il échoué chez les agents de terrain?
Remarque, il n'était pas chez les commandos, c'était déjà ça... Dans cette section, un homme avec un tel comportement était un danger de mort pour toute son équipe vu les missions qu'ils devaient accomplir.

Haussant un sourcil bien qu'il sache que la mimique passerait inaperçue dans l'ombre de la capuche, il posa son menton en appui sur sa main, coude sur la table et l'observa de longues secondes en silence.

-... Je pense que cela monsieur Van Halen est ce que l'on appelle un euphémisme... Vous avez décliné vos responsabilités et fuit le combat depuis plusieurs mois, ce qui au final vous rend aussi dangereux pour votre équipier qu'inutile à notre organisation...

Se levant gracieusement, il alla lentement vers le jeune homme, épée toujours dans la même position, et une fois parvenu derrière lui, leva lentement la lame dans les airs.

-Maintenant Van Halen, donnez-moi une bonne raison pour ne pas me débarrasser de vous dès maintenant, convainquez-moi que vous allez enfin être utile à la Legio Dei...

Évidement il n'allait pas le décapiter là maintenant, c'était simplement un autre effet psychologique. Non, l'exécution sommaire c'était le boulot des commandos...
D'ailleurs, il se demanda ce que Lily pensait de ce lapin fuyant. Après tout, il lui avait demandé de rester pour avoir son avis sur celui qui fuyait plus vite que son ombre, le meilleur sprinter du Vatican, catégorie course vers un point sécurisé...

Chef des commandos Messages : 61 Date d'inscription : 11/06/2010

Toujours contre le mur, elle ouvrit les yeux grand.
Ce couard, agent de terrain?

Elle se frotta le front sans bruit, surprise et surtout découragée de voir cela.
Ahh... C'était pour ça... Il voulait qu'elle se débarrasse de lui, c'était la seule raison qu'elle voyait pour l'instant.

Le voyant intimider le blond, elle eut un sourire moqueur.
Fouillant dans sa poche de short, elle y trouva un bonbon dur. Sans attendre, elle le lança sans un bruit de l'autre côté de la pièce, causant un petit bruit de grattement.

Pensive après ce petit ajout à la mise en scène d'Heinrich, la femme se mit à réfléchir sur les façons qu'elle pourrait utiliser pour les débarrasser de ce poids... Bien entendu, le tuer elle-même serait le plus facile, mais le donner en pâture à un des clan de vampire...

Un léger frisson la parcourut quand elle pensa aux créatures mais elle continua à réfléchir. Donc, si elle le donnait à un des clan de vampire, eux seraient heureux de le tuer... Et l'organisation n'aurait pas les mains tachées...
Du moins sur ce cas-ci...

Mais après réflexion, c'était un peu stupide de penser qu'elle était là pour ça... Heinrich n'aurait pas perdu son précieux temps si c'était le cas... Devait bien avoir une meilleure raison que ça mais... en voyant ce pleutre... c'était la seule qui lui venait à l'esprit.

Pfff... S'il était sous ses ordre le gamin en baverait! Elle lui ferait faire un entrainement si dur qu'il se musclerait enfin, seigneur, il n'avait pas un seul muscle, ou presque... C'était à se demander s'il pouvait manier une vraie arme, pas un de ces pistolets que les observateurs considéraient comme une ''arme destructrice''...

-... Je pense que cela monsieur Van Halen est ce que l'on appelle un euphémisme... Vous avez décliné vos responsabilités et fuit le combat depuis plusieurs mois, ce qui au final vous rend aussi dangereux pour votre équipier qu'inutile à notre organisation...

Vous connaissez cette sensation ? Comme si votre cœur était en chute libre, pas que votre cœur d'ailleurs. Votre corps entier, vos yeux voient flou, vos jambe se dérobes, vous trembles. Et les phrases de la personne en face de vous qui sont comme un marteau dans votre crâne. Est-ce la peur ? La crainte de l'ennemi ? De la mort ? Oui... Ce fugace ennemi qui ne paie pas de mine et qui frappe là où ça fait mal. Qui comme un serpent vous enserre. Petit à petit, les jambes, le torse... le cou. Il se serre. Votre coeur palpite doucereusement, de plus en plus vite. Un roi lorsque son royaume est pris, un vampire au soleil. Que de comparaisons.

Gabriel ressentait tout ça à la fois. Il sentait son sang se geler dans ses veines lorsque son chef vint à sa rencontre. L'épée à la main qui plus est.

-Maintenant Van Halen, donnez-moi une bonne raison pour ne pas me débarrasser de vous dès maintenant, convainquez-moi que vous allez enfin être utile à la Legio Dei...

Il ne faut pas que des brutes sans cœur dans une armée je pense.

Les guerres ne se gagnent pas forcément avec les armes, certaines se résolvent grâce aux paroles.

Il fut surpris de son ton qui était plus calme que ce qu'il avait espéré, pas si sûr que ça mais, il était sur la bonne voie...

Leader de la Legio Dei Messages : 89 Date d'inscription : 06/06/2010 Age : 36

_Il ne faut pas que des brutes sans cœur dans une armée je pense. dit-il d'un ton aussi neutre que possible, mais déraillant toujours au son de leur peur. Les guerres ne se gagnent pas forcément avec les armes, certaines se résolvent grâce aux paroles.

Il regarda froidement les yeux effrayés de sa proie sans rien dire, puis éclata tout à coup de rire. Le rire se transforma en fou-rire, mais pas un rire joyeux, il était plutôt glaçant, un rire plein de douleur et d'amertume.
Une fois qu'il se fut calmé il se mit au niveau du blond.

-Il y a longtemps, un camarade à moi tenait le même discours... Je propose de vous mettre dans la même situation et de voir si vous parviendrez à vos fins.

Le prenant par le col, il l'entraina de force en direction de la porte.
Nonchalant, il repris la parole.

-Vous allez tenter de convaincre une bande de vampires nouveaux-nés et en manque de sang de ne pas vous attaquer et de ne plus attaquer les humains, en ce qui me concerne je suis curieux de voir vos résultats...

Il marqua une pause puis repris la parole.

-Juste pour information, mon camarade n'a évidement pas réussi, j'espère juste pour vous qu'on arrivera à retrouver tous vos morceaux, ils sont joueurs ces petits monstres...

D'un ton plus amer il ajouta "au moins dans votre cas il n'y aura pas quatre de vos amis qui mourrons en tentant vainement de vous sauver de votre stupidité..."

Chef des commandos Messages : 61 Date d'inscription : 11/06/2010

Sans pouvoir se retenir, elle laissa un rire moqueur s'échapper en même temps qu'Heinrich.

Ce gars là n'avait pas sa place nul part, même pour les observateurs il était trop peureux!

Elles grimaça, se souvenant bien de cette boucherie... Le coéquipier de son supérieur avait été transformé en bouillit, ou presque... Le ton de celui-ci la fit secouer la tête tristement. Il n'avait plus jamais été le même...

Décidant d'arrêter cette comédie, elle s'avança dans la lumière.

-Monseigneur...

Elle s'agenouilla devant l'homme, tête baissée, consciente qu'elle n'aurait pas du l'interrompre ainsi.

-Donnez-moi la tutelle de cet homme. Bien que l'idée de s'en débarrasser est alléchante, il ne faut pas oublier que plusieurs de nos troupes ont été décimées depuis quelque temps. Je...

Elle détourna la tête, enragée contre elle-même.

-Je vais l'entrainer. Et s'il est irrécupérable, nous ferons ce que vous voulez.

La rousse jeta un regard glacial à Gabriel, les dents serrées.

Maudit soit son orgueil, maudite soit sa clémence!

-Vous allez tenter de convaincre une bande de vampires nouveaux-nés et en manque de sang de ne pas vous attaquer et de ne plus attaquer les humains, en ce qui me concerne je suis curieux de voir vos résultats...

Bien sûr... Comment mieux se moquer d'une explication de pensée en ne l'écoutant pas jusqu'au bout? Ce genre de chasse où l'on combattait par les paroles ne se faisaient que par déduction précise contre qui l'utiliser bien sûr! Ds vampires nouveaux-nés.. Pff, même un idiot saurait que c'est impossible!

Une jeune femme -probablement observant la cène depuis son début, s'avançait dans un rai de lumière.

_Monseigneur...

après cette formule de politesse, elle s'agenouilla.

Donnez-moi la tutelle de cet homme. Bien que l'idée de s'en débarrasser est alléchante, il ne faut pas oublier que plusieurs de nos troupes ont été décimées depuis quelque temps. Je... Je vais l'entrainer. Et s'il est irrécupérable, nous ferons ce que vous voulez.

Je n'ai aucun besoin d'être entraîné! Je sait me battre!

fit le jeune homme en rompant sa peur qui le consumait bien que légèrement.

Regrettant immédiatement ses paroles, il leur trouva de force quelque chose de juste. Oui il savait s battre! Peut être n'avait-il pas de courage mais il en avait lorsque faire se pouvait, et se devait surtout! "irrécupérable" était peut être un terme à user avec un peu plus de considération.

Et sauf votre respect, Monseigneur, il se trouve que j'ai déjà un équipier.

La carte d'Alessandro était-elle suffisante ? Aussi fou soit-il, le chez de la Legio Dei n'allait pas laisser un ex du Commando Occulte tout seul même si il était censé, ledit ex. Enfin, censé... selon les qualitatifs de l'Organisation hein! on allait pas le laisser dans une maternelle avec un bazooka et des terroristes déguisés en enfants en hure de pointe... Quoique.

Leader de la Legio Dei Messages : 89 Date d'inscription : 06/06/2010 Age : 36

Observant la jeune femme agenouillée devant lui, il soupira.
Voilà qui était quelque peu inattendu, il se doutait qu'elle allait agir, mais que la chef des commandos propose d'entrainer une larve pareille?

Peut-être donnait-il trop de temps libre à ses hommes, peut-être devrait-il également augmenter le temps d'entrainement obligatoire...
Ca éviterait que des bons soldats se fasse tuer au champ d'honneur pendant que des types comme Van Halen survivent en chialant dans leurs chambres...

_Je n'ai aucun besoin d'être entraîné! Je sait me battre! Et sauf votre respect, Monseigneur, il se trouve que j'ai déjà un équipier.

Le poussant soudainement à terre, il posa un pied sur son ventre, sans trop appuyer pour l'instant, prêt à le faire si les réponses suivantes ne lui plaisait pas.

-Il est vrai que nous avons tous pu voir cela dans les derniers mois... Combien ennemis de l'organisation avez-vous tué grâce à vos connaissances supérieures du combat durant cette période déjà? Ah oui, aucun... Vous étiez occupé à fuir vos responsabilités à vous terrer dans un coin tel le lâche que vous êtes...
Quand à cette histoire d'équipier, il est évident que vous ne seriez pas l'équipier de mademoiselle Brandford ici présente, juste son élève et son objet pour faire passer le stress... Concernant Ricci, le problème est réglé, je l'ai fait envoyer ce matin au Québec pour intervenir sur un cas. Il est seul certes, mais après tout cela ne change pas vraiment de d'habitude, n'est-ce pas?

Se tournant vers Lily il reprit la parole.

-Entraine-le, tue-le, torture-le, ça m'est égal mais vire-le d'ici...

Enlevant son pied de Gabriel, il retourna s'assoir à son bureau et entama la lecture d'un des rapports qui y trainait.

Chef des commandos Messages : 61 Date d'inscription : 11/06/2010

Se levant prestement, elle garda la tête inclinée. Elle pouvait sentir malgré elle la surprise, mais aussi l'ennui derrière la voix de son supérieur. Elle lui avait déplut, ce qui la fit frémir.

-Je vous remercie monseigneur.

La rouquine attrapa sans ménagement le bras du froussard, le levant et se dirigea vers la sortie après une brève salutation pour Heinrich.

Une fois la porte fermée, elle tira de plus belle sur le bras de son nouvel... apprenti? Punching bag?

-Première règle, la ferme, sauf si je te donne la permission de parler. Deuxième règle, je viens de sauver ton cul d'ange, alors tu me dois obéissance et tu dois donner ton 110%. Et troisième règle... Le respect, je vais le rentrer dans ta petite tête, car il faut toujours être respectueux avec les autres, surtout nos supérieurs.

Elle se tourna vers lui, l'air sérieuse.

-Sans blague blondinette, je viens de te sauver la peau, alors soit un peu reconnaissant. C'est pas comme si j'avais le temps de m'occuper de toi, mais comme je veux sauver ta petite bouille, et bien je vais le faire, pour l'organisation.

Un sourire moqueur étira ses lèvres.

-Tu vas en baver...

Les rares impressions de Gabriel sur son leader étaient toutes mauvaises, et celle ci ne changeraient pas. Viré à grands coups de pompes de son bureau en tant que cadeau empoisonné pour une jolie jeune femme inconnue qui sentait le psychopathe tueur de monstres à dix kilomètres, il était loin de revoir la douce chaleur de son lit et les bras d'Alessandro pour y chialer comme un gosse de six ans. Oh non, maintenant il était tout proche de se retrouver à dormir dehors, par terre, avec une hallebarde dans les fesses.

-Sans blague blondinette, je viens de te sauver la peau, alors soit un peu reconnaissant. C'est pas comme si j'avais le temps de m'occuper de toi, mais comme je veux sauver ta petite bouille, et bien je vais le faire, pour l'organisation.

... Il était blasant ce surnom... Très blasant. Mais le jeune homme se préparait déjà à en voir pleeein d'autres arriver, cette jeune.. ? Quel âge avait-elle à ce propos ? Il ne le savait pas, mais se demandait bien quel genre d'insultes et de surnoms peu incommodants elle pouvait avoir dans son sac...

Il se faisait littéralement traîner derrière elle, mais n'en avait aucune envie...

Je peux marcher tranquillement sans qu'on me retienne, je suis pas idiot hein...

Oh oui, diable que ce serait interessant cette instruction...

» Présentation de Kate. ( 2ème compte de Malf )