Gabriel VanHalen ~

Nom: Van Halen

Prénom: Gabriel

Age: 19

Affectation souhaitée: Agent de terrain

Rang spécial si demandé:

Arme(s) choisie(s): un couteau qu'il garde toujours sur lui et un pistolet sont on ne sait plus de quelle marque il est tellement il a été trafiqué

Description physique: Un ange, c'est ce que l'on pourrait voir en apercevant Gabriel, dont le nom a été si justement trouvé. Mais derrière son si doux visage si efféminé et pourtant bien froid se cache un bloc de glace, mais cela, il en ressort du mental. Pour ce qui est du physique, notre ange glacé est un jeu homme de taille plutôt moyenne, voire pas si grande que ça, environ 1m75 pour tout juste 52 kg, il n'a pas une imposante carrure, voire pas du tout. Il a tout d'un gamin plutôt que d'un agent de terrain! Mais bon, derrière cet air candide, il se cache quelqu'un de rapide et toujours sur ses gardes qui ne dort qu'à moitié le plus souvent. Il est très pâle, et sous ses yeux couleur de glace on aperçoit les cernes de nombreuses nuits blanches qui viennent accorder à ce tableau angélique une note de noirceur. Pour compléter le tableau, ses cheveux sont blonds, plutôt clair mais, la nuance exacte varie comme tout humain normal, sûrement en fonction dans saisons ou quelque chose du genre... inintéressant, on ne décrit pas u lapin des neiges! Enfin, s'il consentait à couper es cheveux, il aurait beaucoup moins de charme, alors il les laisse pousser et s'ils n'ondulaient pas légèrement, on le croirait être un de ces skateurs surlissés qui passent dans les rues, quoique, ce serait un bon déguisement, mais ne prononcez pas le mot "lisseur" devant lui. Question vestimentaire, il s'habille avec tout ce qui passe tant que ce ne soit pas désuet ou de mauvais goût, il apprécie particulièrement les vêtements amples et les maillots à l'effigie des groupes de metal qu'il affectionne tant mais ne se séparant jamais d'un crucifix en argent, comme pour la rattraper à sa fonction de fervent catholique et agent du Vatican.

Description mentale: Dure équation que représente Gabriel, en effet son mental se décompose en deux plans, celui qu'il expose en public, dont nous allons nous attarder en premier, et sa face cachée, ce qu'il n'imagine même pas faire en public. Sa première face est celle de quelqu'un de silencieux, plutôt froid même. Mais, il ne faut pas s'y fier, il n'est pas foncièrement méchant, juste qu'il n'aime pas se dévoiler au premier importun venu. Mais il dissimule quand même un caractère chaud et bienveillant... Au fond, bien caché! Pour toute personne qui le voit, il apparait comme quelqu'un qui préfère largement la discussion l'action, même s'il est préparé à cette dernière. Il aime bien aussi provoquer les autres, que s'il est sûr de gagner cependant. Il se sent obligé de se mêler des affaires des autres même s'il n'est pas invité -et surtout lorsqu'il n'y est pas invité! Dans le perso il est toujours quelqu'un de silencieux, de studieux et de calculé. Enfin, studieux et vraiment fainéant puisqu'il ne range rien et est bordélique à souhait. Son uniquement passion est le metal avec une prédilection pour le groupe Nightwish dont il trouve que les riffs s'accordent avec son propre travail. Il aime également la musique celtique, un autre de ses dadas, mais également il aime surprendre son entourage, soit avec des plans novateurs pour des missions, on trouvant une manière de tailler la causette plutôt que de se fendre la gueule au sens littéral du terme. Et, aimer vocaliser fait partie de ses aptitudes bien que sa voix d'on-ne-sait quoi case plutôt avec Marco Hietala que le soprano de caisse de Tarja, mais il s'obstine et même si c'est pour pour casser les oreilles des autres, il chante autant qu'il peut et quand il veut. Il a toujours de la musique à portée, par portable, mp3, 4 ou 5 ou encore un bon vieil ordinateur. Comme pour en rajouter à un si gros pavé, il faut mettre en évidence le fait qu'il croit en Dieu, idiot de la rajouter car il s'agir là d'une évidence pour lu, quoiqu'il ressemble tellement à un de ces jeunes païens qui hantent les lycées de nos jours...

Histoire: Si le mental à été compliqué, alors l'histoire sera simple... Et non, elle est plutôt compliquée, enfin, non, autant la raconter!

On suppose qu'il est né un 4 mai puisqu'il avait deux semaines environ le jour où on l'a trouvé et que ses papiers avaient disparus. Son père était un homme politique célèbre et sa mère une femme au foyer aimante et dévouée. Seulement, derrière ce cadre de famille parfait digne d'un roman de Charles Dickens, mais comme ses romans commencent mal... Disons, un roman à l'eau de rose.

La coupure se situe ici, on a raconté à Gabriel que sa famille avait été tuée par des envoyés de la Mafia et retrouvée morte dans une rue de Bucarest, quoi de plus normal en... Roumanie... Mais, s'en fichant totalement, sachant tout de même que c'était un mensonge gros comme une vache, Gabriel ne creusa pas trop de ce côté. La vraie raison le rattrapant plus tard. Il savait pertinemment que ses parents n'étaient pas morts normalement, du moins, pas par des créatures naturelles. Sinon, pourquoi serait-il cloitré dans un endroit bien étrange loin de tout ce qu'il connaissait ?

Hors de son esprit encore jeune et fertile à l'imagination, on se demandait quoi faire de lui, allait-on 'envoyer directement au Vatican histoire de l'entraîner à ce qui allait devenir sa vie ou le laisser vaquer à ses occupations pour le restant de ses jours en le laissant dans l'ignorance. Ce fut la première option qui fut prise, le gamin devenant un véritable génie, parfait pour être recruté, une vraie raison de na pas envoyer le Commando Occulte car il restait un dernier espoir avant de tout détruire : celui de la discussion.

A dix ans, échappant à l'ennui de l'orphelinat de Bucarest, Gabriel est avoyé à Rome. Il pensait simplement y trouver d'autres bâtiments ennuyeux à mourir mais, ce fut tout autre chose qu'il découvrit.

Il fut bien sûr mis au courant des vraies énigmes de la mort de ses parents, tous deux membres de l'Organisation, tués par on-ne sait quelle bête de la nuit. Grandissant dans l'optique qu'il fallait les détruire, Gabriel devint un jeune homme et, vers ses quinze ans, le petit ange laissa la place à un amateur de métal qui n'avait d'angélique plus que l'apparence, le feu de la jeunesse et de l'ambition en lui.

Seulement, comme aucune contre-masure ne venait entacher la partition, le destin y plaça lui même ses problèmes et inattentions sous formes de missions que Gabriel effectua, chacun apportant son lot de sang et de peine . Et comme on dirait d'un ange, Gabriel y perdit des plumes et avec chacune d'elles une part de son innocence. Le jeune homme n'avait déjà plus envie de se battre, autant que possible il voulait éviter d'en arrive là. Il ne manquait pas de puissance mais, rien que d'éliminer quelque chose lui était devenu insupportable. Il entra dans une phase de désespoir confinant à une folie douce, jouant avec le feu, autant au sens propre comme au figuré, légèrement pyromane sur les bord, il multiplia les bourdes, il n'avait plus réellement le goût de la vie qui attrayait tant à son joli visage qui resta dès lors sombre, cerné et plus vraiment expressif. Il se qualifiait lui même de cracheur de feu, jouant avec la mort, la faisant danser autour de lui.

Les combats quoi qu'il puisse dire, se suivaient, toujours pareils. Il voyait la mort de ses équipiers et parfois des cibles. Au cours d'une chasse en Roumanie, son pays natal quoi qu'il ne le sache pas et n'eut jamais envie de la savoir, pour lui, il n'avait pas d'attaches et aimait sa condition actuelle. Un nosferatu, comme l'on appelait les vampires ayant perdu toute notion de bon sens, s'attaque à leur groupe en pleines investigations dans les environs de Bucarest, dans un cimetière plutôt étendu. N'ayant nul autre choix que de détruire la menace car ayant été envoyés pour ça, Gabriel ainsi que son groupe engagèrent la bataille qui fut bien rapidement terminée... En leur défaveur cependant. Durant les mois qui suivirent, les murs des bâtiments de l'Organisation rendaient en écho les conséquence de l'échec de cette mission; le Commando Occulte ayant complètement ratissé la zone à coup de lance-flammes, les autorités avaient manqué de s'en mêler mais tout rentra dans un ordre précaire. Affaibli tant bien physiquement que moralement, Gabriel subit lui aussi le contrecoup de l'affaire et manqua de se faire virer purement et simplement. S'ensuivit une période pure et simple de ce que l'on appelle cliniquement dépression. Se complaisant dans la solitude, Gabriel était un frein à toute tentative d'avancement personnel de quiconque l'approchait. Cinglant dans ses répliques, désinvolte dans ses attitudes, il avait le dégout de se batte ancré dans sa chair ainsi que dans son cœur, ses veines hurlant dans son corps leur dégoût même de vivre.

Il en restait peu qui le supportaient, le peu de missions qu'il faisaient finissaient en appel de Commandos Occultes. C'était comme si, lorsqu'on l'appelait, mieux valait appeler ceux qui croyaient en l'argent plutôt qu'en Dieu. Il en restait cependant quelques uns qui résistaient à la corrosion d'un esprit aussi étrange que celui de Gabriel car, pour contrer la mal, il fallait un mal équivalent ou... Pire. Ce mal, on pouvait l'appeler Alessandro Ricci, lui, tue ne lui faisait pas peur. Pour tout dire, cela ne lui faisait rien du tout. Étant une bête noire, ex du Commando Occulte, les hautes instances les casèrent ensemble, et les missions s'enfilèrent... Et s'enfilèrent, toujours plus, toujours moins d'immondices dans les camps ennemis. Il n'était pas dur de deviner qui empêchait l'autre de couler, qui était le seme et l'uke du couple mais, cela tendait à s'améliorer : Gabriel n'était plus aussi proche du gouffre qu'il ne l'avait été pendant de longs mois.

A maintenant 19 ans, majeur, libre d'aller sa saouler comme un damné dans les bars de Rome, Gabriel est quelqu'un de partagé entre la reconnaissance et une certaine liberté, et le tout en restant plutôt sage, mais est-ce que cela va durer longtemps ? Personne ne le sait, pas même le principal concerné.

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Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

Super présentation Smile

ton test rp est une quarantaine de ligne sur sa rencontre avec ton partenaire actuel (tu a le droit de raconter des conneries sur mon dos :p )

Test RP
- Un nouveau partenaire... Non désiré. -

-I-
Red like an amaranth flower

Le son d'une voix se détache de plusieurs en un cri déchirant. Une voix de femme, tordue de douleur. Son corps décrivant un arc impossible, courbé en arrière comme un élastique. Ses formes élancées rendant leur dernière grâce dans une gerbe de sang couleur amarante. Allant tâcher le sol rendu presque banc par la lueur fantomatique de la pleine lune.

Une lumière n'éclairant rien. Sauf les yeux habitués aux ténèbres.

Le cri, comme aucun humain ne pouvait le supporter résonna dans la pénombre, suivi d'un gloussement de plaisir atroce. Le sang toujours plus présent. Des paroles latines bafouillées, des armes vides de balles, un couteau bien que tranchant complètement inutile. Des larmes surtout, oui, des larmes, innocentes et pures comme la pluie d'une pâle matinée de printemps frissonnant encore d'un hiver de glace et de mort. Le vampire était là sa face décharnée, de longs cheveux noirs raidis de crase et de poussière, de sang et de boue. Des lambeaux de vêtements de ce qui fut autrefois un long manteau. Ses yeux rouges brillant de lubricité, ses joues creusées et verdâtres de terre, et probablement de restes de repars des mois passés.

Un nosferatu de plusieurs centaines d'années, comme cadeau d'anniversaire pour les seize ans du jeune Gabriel Van Halen, nouvellement promu à la chasse. Oh bien sûr qu'il avait affronté des vampires, mais, la tournure des évènements avait tourné à sa défaveur, et la chose tournait vers lui ses yeux de feu. De la braise contre un ciel d'été ennuagé par les larmes qui coulaient sur les joues du chasseur qui errait dans sa main la crosse de son arme déchargée. Il recula lentement, mais la distance ne diminua pas pour autant parce que la créature en face de lui se mouvait également.

Oh oui il avait essayé de se battre! Il avait tiré, frappé, s'était battu comme un diable pour sa survie. Mouvement souples dignes d'un envoyé du ciel. Mais il venait de la terre.

"Leaving me broken another time
You come on like a bloodstained hurricane" hurlait la musique qu'il écoutait à ce moment. Il n'avait aucunement voulu se séparer de son baladeur. Sans ça, ses combats se voulaient hésitants, avec, il avait une ligne précise, un tempo, des sentiments dans ses attaques.

Ses cheveux blonds devant ses yeux bleus, ses gestes de plus en plus imprécis, imprégnés de fatigue. Du combat? De la vie aussi. Il n'avait su combien de temps il aurait encore pu tenir. La musique se tut, bien vite arrachée et l'appareil brisé.
L'écart entre eux diminuait, Gabriel ne voyait plus l'intérêt de fuir désormais. Il ne serait qu'un nom sur un registre comme il avait toujours été, une croix de bois plantée au dessus d'un trou où il moisirait. Une cage, dont les oiseaux se seraient envolé sans espoir de retour. Il verrait enfin les feux de l'Enfer l'atteindre, et l'ange qu'il était physiquement cesserait d'exister.

Il pensait au feu. Il pensait à a chaleur, et les sentait clairement. C'était trop réel pour n'être que croyances... C'était certain! Il rouvrit les yeux. Noir. Tout était noir comme au fond d'un puits. Ces ténèbres qui étaient autant de chaînes que les geôles de l'Inquisition. Des chaînes qui s'insinuaient partout, comme une peur sans nom. Vous savez, celle qui est comme une pierre sur l'estomac, qui le tord avidement. Comme un enfant, c'est pareil. Quand on la ressent, on pense trop, on pense mal, on pense... A la mort, à la peur que l'on éprouve et bien sûr, à comment faire pour se sauver, fuir! Mais on en fuit pas les ténèbres. Ce sont eux qui fuient dès qu'on s'en échappe. Ils fuient pour revenir, plus tard. Quand on les oublie. Lorsqu'on est rassuré. Mais à ce moment, Gabriel n'en avait cure, il était plutôt attentif à ce qu'il se passait. Cette envie morbide de savoir. Une fleur se nourrissant de sang, tel était son credo. Savoir encore et toujours plus. Il gardait les yeux rands ouverts, ne voyant rien, un léger sourire sur les lèvres. Il ne le désirait pas ce sourire. Dieu allait le punir d'être aussi téméraire sur ce coup. Mais il s'en fichait pertinemment, il voulait savoir.

-II-
Winter leave the place to spring

Il referma les yeux. La peut était finalement trop forte. Sa respiration accéléra, il sentait la poigne de l'ombre, sur lui, sur ses épaules, le secouant. Le serrant et lui faisant mal. Qu'elle le laisse donc en paix! Il pensait suffisamment à elle pour ça!

_Fout moi la paix une bonne fois pour toutes! hurla-t-il sans vraiment savoir ce qu'il disait.

Ce n'était qu'une ombre, qui se tenait devant lui. Avec un sourire sans aucune joie sur son visage fatigué, Gabriel voulut se lever et se jeter sur elle, mais son corps ne voulut lui obéir. Il était lourd comme du plomb et tremblait, mais pas de froid. Cette ombre devait bien rire de le voir ainsi.

Pour toute réponse, l'ombre avança un bras vers lui et lu ébouriffa vivement les cheveux, les laissant tomber devant ses yeux, Gabriel ne sut quoi dire par la suite. Il ressentait une chaleur qu'il connaissait. Une chaleur tout à fait humaine.

_Alessandro !? Qu'est-ce que tu fiches ici !? hurla-t-il en se rendant compte que l'ombre n'était qu'un de ses amis, enfin, une relation plus qu'un ami.

Inutile d'expliquer le comment du pourquoi Gabriel connaissait cet homme, ils s'étaient déjà croisés et les on-dit de la Legio Dei étaient nombreux sur le futur et probable partenariats, quoique l'accord des deux partis ne fut pas de mise dans ce genre de cas. Gabriel ne voulait pas être mis en binôme avec ce timbré, et il ne le serait pas! Point barre! Le rouge lui montant aux joues, sans pour autant qu'il eut commis quelque chose d'irréparable (peut-être, avec Alessandro, tout acte était probable de finir placardé sur tous les murs du Vatican) Gabriel ne savait plus ni que faire, ni que dire non plus. Il restait comme tel, prostré comme un idiot.

_J'aurai aimé un accueil plus chaleureux. dit-il en haussant les épaules avec un vague air de mépris feint en prime. Mais bon, je dois considérer ça comme un bonjour, venant de ta part.

Pour en rajouter un peu, il lui dit qu'il devait bien être plus de midi, les volets étant fermés, aucune lumière n'y filtrait. Alessandro lui donna une lettre, qui ne pouvait avoir aucune autre provenance que celle de leurs "employeurs". Sans surprise, cela devait être une demande de mission, il ne lui fit même pas l'honneur d'être ouverte et la balança par terre, où trainaient nombre d'immondices infects, la femme de ménage ayant pris peur et ne passant plus ici depuis... Bon ombre de temps. A supposer qu'il y ait une femme de ménage, car ce fantôme, personne ne l'a jamais vu. Mais qui change les poubelles et répare les vitres brisées ? Cela ne se fait pas tout seul, à moins que ce ne fut la volonté du Seigneur...

_J'ai aucune envie de partir je-ne-sait-où pour abattre des bestioles inhumaines. fit Gabriel en se recouchant et enfouissant sa tête sous la couverture.

_Quelque chose me dit que ce n'est pas une de ces demandes de missions. Allez, on se bouge petit lapinou des neiges! Formons une belle équipe! dit-il en faisant jarter la couverture qui cachait Gabriel

Équipe ? Lapinou !? Il reconnaissait bien ce type pour ses manières... Mais il ne seraient pas en équipe!

-III-
Perché sono amice

Une trainée de sang marbrant un mur, marbrant le sol et donnant au lieu une lueur morbide. Du sang marbrant les deux amis comme des marques de guerres. L'un souriant en regardant le second légèrement nostalgique. Quatre ans plus tard, en Roumanie. Un Nosferatu abattu, encore un de moins parmi les rangs des ombres maléfiques que combattaient le Legio Dei. Les combattants de Dieu ayant fait leur oeuvre, ils plièrent bagages aussi vite qu'ils furent venus.

_Bah, c'était tout bénef' finalement ce machin! Un peu véloce quand même!

_Si tu le dis...

_Ah, c'est rare qu'on aie à voir autant de sang quand même!

_Arrête de ramager et laisse moi dormir!

Dans le train du retour, le soleil couchant filtrant par la fenêtre, donnant des teints orangées à l'intérieur du compartiment laisse planer un sentiment de travail bien fait. Les deux envoyés du Vatican rentraient "chez eux" après avoir fait leur travail. Et quel travail! Enfin, là n'était pas le sujet à s'attarder.

Alessandro Ricci, ex membre du Comando Occulte, mercenaires employés par le Vatican et désormais membre des agents de terrain, force de frappe du Legio Dei, chasseurs de créatures du monde occulte depuis maintenant des centaines d'années, prenant une banquette entière en s'allongeant avec un sourire béat aux lèvres, et Gabriel Van Halen depuis de longues années maintenant membre des agents de terrain de la même organisation, roulé en boule sur lui même sur la banquette en face, essayait de dormir même si cela relevait de la mission impossible face à quelqu'un comme Alessandro. Il avait toujours quelque chose à dire de toutes façons.

_Comme première mission ensemble c'pas si mal que ça, nan ? demanda-t-il.

Gabriel ne répondit pas, et Alessandro lui demanda encore quelques autres choses.

_Fous-moi la paix, je veux dormir... On croirait pas que t'as traversé cinq fuseaux horaires au moins espèce de rital parasite... lui répondit le blondinet sans bouger d'un iota.

S'il aurait été en colère, la réponse aurait été la même mais avec un poil plus de points d'exclamations, mais enfin, on ne changeait pas ce qui ne pouvait être changé. Ainsi, durant tout le trajet, Gabriel résista aux assauts de Alessandro, qui fut néanmoins surpris de le voir endormi à l'arrivée du train à la gare de Rome. L'idée de le laisser là jusqu'à un arrêt ultérieur passa dans son esprit mais repartit aussitôt. On ne laissait pas son partenaire sur place quand même! Enfin, plus que son partenaire, il était son ami, et c'était parce qu'ils étaient amis qu'il ne se permettrait pas ça. Quoique...

-IV-
Bonus for lost souls

Lorsque Gabriel s'éveilla, il faisait nuit noire. Il se leva avec difficulté, dormir das un train n'était vraiment pas agréable! Mais... Il était seul, où était cet idiot d'Alessandro !? Il n'avait pas...

_Je le tuerai...

Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

Bienvenue encore parmi les ombres petit lapin égaré, attention de ne pas tomber sur le loup...