Présenation d'Heinrich Koenig

Nom: Koenig

Prénom: Heinrich

Age: 40

Affectation souhaitée: Dirigeant de la Legio Dei

Arme(s) choisie(s):

=>Une épée à deux mains en argent
=>Un desert eagle

Description physique:

Grand, le visage généralement caché dans l’obscurité de la capuche de la robe de bure qu’il porte, ses interlocuteurs n’aperçoivent généralement qu’une ombre dotée deux yeux gris d’une froideur à glacer le sang. Rares sont les membres de Legio Dei qui connaissent son vrai visage.

Caché dans les ombres de la capuche se profile un visage aux traits aristocratiques et d’une pâleur maladive à cause de son manque d’exposition au soleil, ainsi qu’une longue chevelure lisse et blonde.

Sous sa robe, il porte généralement un treillis sombre agrémenté de protections, et une croix en médaillon.

Description mentale:

Le chef de la Legio Dei est ce que l’on pourrait appeler un fanatique religieux.
Il est un homme de prière de par son éducation et sa formation, et un homme de combat par son expérience. Il est généralement assez froid, voir glacial, et ne considère ses hommes que comme des outils au service de Dieu. Lorsqu’un outil est inutilisable, on le remplace…

C’est également un fin stratège, ce qui l’avait mené à la tête de la section des commandos avant qu’il ne devienne le leader de l’organisation.

Enfin, cet homme ne recule devant rien pour anéantir ce qu’il considère être une injure à Dieu, tel que les hommes qui pactisent avec des puissances obscures ou les vampires. L’absolution sera accordée lorsque le pêché sera lavé par le feu…

Histoire:

Heinrich décent d’une très ancienne famille de soldats au service du Christ. Ses ancêtres se sont battus au sein de nombreux ordres tels que les Templiers, les Hospitaliers ou encore les chevaliers Teutoniques lors de nombreuses croisades, fiers de verser leur sang et de faire couler celui impie des hérétiques au nom de Dieu.
Lorsque les croisades prirent fin et que les ordres militaires perdirent en influence, sa famille décida de rejoindre les Etats Pontificaux et de se mettre à leur service, fournissant au fil des siècles un certain nombre d’inquisiteurs, certains combattants l’hérésie dans la lumière, certains dans les ténèbres. La tradition liant la famille à l’Eglise et à Dieu a ainsi traversé les siècles.

Heinrich est tout simplement le pur produit de cet héritage. Discipliné et endoctriné dès l’enfance, il a passé les années de formation de Legio Dei sans problème et est sorti parmi les meilleurs de son année. Naturellement affecté aux commandos, il a enchainé un très grand nombre de missions avec les unités les plus fanatiques, missions qui finissaient régulièrement en bain de sang, le genre de missions qui ne se résolvent pas au fusil mais à l’épée, à la hache et quelques fois au lance-flamme. Après une mission particulièrement violente où il récolta plusieurs blessures, il fut retiré du service actif, et après avoir été recommandé personnellement par le dirigeant de l’époque, fut promu chef de la section des commandos.

Les nombreuses années qu’il passa à ce poste lui permirent de gagner le respect de ses hommes, gagnant la loyauté de nombreuses unités de fanatiques au sein de sa section, mais également dans les autres, bien qu’un certain nombre de membres de l’organisation commençaient déjà à craindre ses décisions parfois cruelles, bien que logiques et efficaces, et le détachement qu’il avait pour la vie de ses subordonnés.
Lorsque vint la mort du dirigeant de Legio Dei, les autres chefs de section le choisirent comme successeur, probablement malgré eux et surtout à cause du nombre de partisans dont il disposait au sein de l’organisation. Le pape quand à lui approuva immédiatement l’arrivée d’un digne fils de Dieu à la tête de la seule protection contre les êtres qui peuplaient des ténèbres.

Chef de Legio Dei depuis maintenant prêt de dix ans, son règne a été marqué comme à son habitude par des interventions quasi-perpétuelles contre diverses entités aux quatre coins du monde, ainsi qu’à une augmentation exponentielle des effectifs, bien que ceux-ci soient régulièrement entamés par des pertes toujours plus nombreuses. Malgré son fanatisme, il a conclu de nombreux pactes de non-agression et de coopération avec certaines familles vampires et certaines meutes de loups-garous. Il n’éprouve que mépris, bien qu’agrémenté d’une pointe de respect, pour ces créatures mais il sait que ses forces ne sont pas assez nombreuses pour combattre autant d’ennemis à la fois, et ces groupes ne s’attaquent pas aux humains, ci ce n’est certaines victimes consentantes en ce qui concerne les vampires, et ne sont donc pas des cibles prioritaires.

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Voici le visage d'Heinrich au grand jour:

Verser et faire verser le sang pour la gloire de Dieu…

Tel avait été l’honneur de sa famille, sa raison de vivre, et tel était le sien.

Lors de son long service au sein des commandos, il s’était senti d’avantage vivant à chaque victime, à chaque coup d’épée donné, comme si la vision du sang impur des créatures qu’il pourfendait avait la capacité de l’élever au rang des élus de Dieu. Avant chaque mission, la prière rituelle que lui et son groupe récitait lui permettait de se sentir plus proche de Dieu, de lui faire d’avantage honneur au combat et de lui apparaître comme l’un de ses plus fidèles…

Malheureusement ce plaisir, cette joie, tout lui avait été retiré un jour funeste…
Lors d’une mission en Hongrie, son groupe avait affronté un clan de vampires. Ces créatures n’étaient pas de ces familles d’anciens dont chaque membre irradiait d’une beauté sans nom et de cette puissance incroyable, mais les aberrations décharnées que l’on nommait Nosferatu.

Pendant une longue nuit entière l’équipe avait affronté ces êtres, plus animaux qu’humains, et les pertes avaient été lourdes… La presque totalité du groupe avait été massacrée, et lui-même avait été entre autre salement touché à une jambe, tellement que les médecins avaient estimés qu’il était préférable de ne pas l’envoyer au combat à nouveau.

Son monde s’était effondré, son honneur lui avait été arraché, sa raison de vivre…
Ultime humiliation, certains de ses collègues avaient suggéré qu’il se reconvertisse dans une des autres branches de l’organisation… Lui, héritier de toute une dynastie de combattants au service de l’Eglise destiné à finir comme observateur… Et puis quoi encore… ?

Heureusement, la lumière s’était faite au bout du tunnel… Le précédent chef de la section des commandos était décédé mystérieusement, et le dirigeant avait personnellement suggéré son nom pour le remplacer. Dieu avait probablement entendu ses prières.

Ainsi promu, il avait immédiatement augmenté les effectifs et intensifié les opérations, ordonné des traques et des exterminations intégrales de certaines familles vampiriques, meutes, clans et autres créatures. Il s’était très rapidement taillé une réputation de fanatique avide de sang, et de nombreux membres des autres sections avaient l’avaient ouvertement critiqués.

Tout aussi critiquée fut l’accroissement de puissance des commandos qui menaçait l’équilibre des pouvoirs au sein de l’organisation, l’augmentation du fanatisme chez ses membres et l’extermination de nombreux villages isolés qui avaient eu la malchance de voir plusieurs de ses membres touchés par les ténèbres. Heinrich traitait ces remarques avec mépris, argumentant avec justesse et remettant à leur place tous ces perturbateurs.

Ses rapports avec la hiérarchie étaient quand à eux plutôt tendus…
Le dirigeant appréciait ses résultats et reconnaissait ses capacités, mais il n’était pas d’accord avec ses méthodes. Cet homme faisait partie d’une espèce rare à ce niveau de la hiérarchie, il n’était pas croyant… En conséquences, les rencontres entre lui et Heinrich étaient plutôt glaciales, et bien trop nombreuses au goût de chacune des parties.

Les autres chefs de section ? Il les respectait et eux en faisaient autant, mais ils craignaient sa monté en puissance et ses méthodes.

Combien de morts y-eu-t-il au court de cette période où Heinrich fut le chef de la section ? Beaucoup trop. Combien de victimes y-eu-t-il en face ? Largement plus…
Lentement mais surement, Legio Dei commençait à sécuriser en profondeur des régions entières et à diminuer les risques. Certes les opérations étaient toujours aussi fréquentes, mais les victimes civiles étaient de moins en moins dangereuses, et son influence grandissait.

Une bonne partie de sa section lui était entièrement dévouée et l’aurait suivit jusqu’aux portes de l’Enfer, et il commençait lentement mais surement à avoir des partisans au sein des autres groupes.

Les autres chefs de section commençaient à craindre de plus en plus le pouvoir qu’Heinrich accumulait, et tentaient discrètement de le discréditer auprès de leur dirigeant et du pape, et allant même à certaines occasions jusqu’à donner de mauvais renseignements aux commandos dans l’espoir de causer la disgrâce de leur responsable. Il y eu parfois quelque petits… accrochages internes… Certaines tensions firent leur apparition… Et un jour, un des deux responsables mourut subitement. Nul ne sait quelle fut la cause car elle fut tenue secrète, mais de nombreuses personnes avaient leur suspect attitré.

Une enquête fut ordonnée par le dirigeant, mais ce dernier décéda d’une attaque cardiaque avant qu’elle n’eu apporté la moindre réponse.

Un conclave eu lieu entre les membres les plus importants de l’organisation, le pape et le collège des cardinaux, au cour duquel il apparut évident qu’Heinrich Koenig était l’homme le plus qualifié pour prendre la succession de Legio Dei.

Bien qu’initialement pas d’accords avec cette solution, les deux autres chefs de section durent plier devant la volonté des autorités pontificales et le soutien que recevait l’homme au sein même de leurs propres sections, et c’est ainsi Qu’Heinrich devint officiellement dirigeant de Legio Dei il y a une dizaine d’années.

Ses deux concurrents furent démis de leurs fonctions dans les années qui suivirent l’élection suite à des enquêtes internes qui démontrèrent qu’ils étaient coupables de trahisons et complots…

Heinrich Koenig, autrefois à deux doigts de devenir la honte d’une famille de guerriers, était maintenant l’homme le plus important de la croisade éternelle contre les ténèbres.