Yuko Tamaki

Nom: Tamaki

Prénom: Yuko

Age: 34 ans

Affectation souhaitée: observateur

Rang spécial si demandé: Chef des observateurs

Arme(s) choisie(s): une paire de gants d’où des fils tranchants fait d’un alliage d’acier et d’argent béni sortent. Un poignard.


Description physique :
Yuko ressemble à toute les japonaise. De petite taille, mince, la peau pale, les cheveux noirs et les yeux noirs bridés. Rien qui puisse attirer l’attention à ce qu’il semble, que ce soit celle les humains ou les créatures… Mais pour ce qui est des esprits, c’est une autre histoire, ils savent détecter son aura de Miko. Elle doit d’ailleurs toujours porter une amulette sur elle, une petite bourse rouge contenant du sel qu’elle cache sous ses vêtements, afin de ne pas être tourmenter lorsqu’elle est hors de chez elle.

Lorsqu’elle n’est pas en mission elle porte son habit de Miko, le chihaya, c’est-à-dire une espèce de long pantalon-jupe rouge porté plus haute que la taille avec un haut de kimono blanc, ses longs cheveux coiffés et ornés de fleurs blanches. Mais cet accoutrement n’est pas discret ni très commode pour une filature, donc sur le terrain, elle porte ce qui est le plus banal : jeans ou jupe avec un chandail noir ou bleu, les cheveux dénoués lui tombant au milieu du dos.

Description Mentale :
Yuko est, tout comme nippon qui se respecte, polie et réservée. Mais si on la pousse à bout, elle peut avoir des réactions violentes. C’est une femme calme et discrète, que ce soit dans ses activités quotidiennes, pour une filature ou pour chasser les esprits. Elle a l’esprit vif et une excellente mémoire, lorsqu’elle lit une information, elle s’en rappelle.

Avec les années elle a su prendre de la confiance en même temps que l’expérience. Elle ne prend jamais des décisions sur des coups de tête, explorant chaque solution à fond, priorisant la sécurité dans la mesure du possible. Elle apprend de ses erreurs, tout en notant celles des autres, prenant garde de ne pas faire les mêmes.

Yuko est légèrement claustrophobe, elle essai depuis toujours de surmonter cette peur qu’elle trouve irrationnelle, tout comme elle tente de cesser de craindre l’obscurité. Elle réussit lorsqu’elle n’est pas seule ou lorsqu’elle a un but sur lequel se concentrer pour oublier ses peurs.


Histoire :

Yuko est née à Nagasaki dans une famille aisée. Toute jeune, elle reçu l’éducation afin de devenir Miko, comme toute fille d’un prête d’un temple Shintoïste. Au départ, cela ne lui plu pas : étudier, apprendre à danser et assister son père dans ses activités. Ce qui lui déplu sans doute le plus, ce sont les disputes entre ses parents, sa mère étant chrétienne et ne croyant pas à ces «balivernes».
Mais la jeune fille aimait de plus en plus le temps passé avec son père à apprendre tout ce qu’il savait des esprits, bien qu’elle eut longtemps de la difficulté à croire que de telles entités existaient. Jusqu’au jour où une femme vint les voir au temple, leur demandant de l’aider avec un spectre qui ne voulait quitter sa maison.

Le prêtre déclara à sa fille qu’il était temps de montrer ce qu’elle avait retenu de ses leçons. Yuko accepta avec une certaine réticence d’accompagner la dame, la prenant pour une folle. Mais après avoir mit les pieds à l’intérieur de la demeure, le froid s’insinua dans toutes les parties de son corps, lui faisant comprendre que quelque chose clochait vraiment. Se concentrant, elle effectua une danse traditionnelle répandant du sel, comme elle avait appris à le faire. La sensation de froid se dispersa peu à peu, une fois que ce fut finit, elle su qu’elle avait réussit. Mais quelque chose au fond d’elle avait changé, plus jamais elle ne serait innocente, mais ça, ce n’est que plu tard qu’elle ne le comprendrait. Avant de partir après les interminables remerciements de la femme, Yuko se retourna lui disant :

- Vous devriez rendre plus souvent visite à votre mari. Il vous protégera des autres esprits.

Mais comment savait-elle cela? Une impression? Elle opta pour un mélange de cela et des enseignements de son père. Selon lui, les esprits des gens qui nous ont aimé sont là pour nous protéger des entités nuisibles.

Une fois de retour au temple, la voyant pâle comme un drap, son père s’inquiéta, mais fut fou de joie lorsqu’elle lui raconta son exploit. Il s’avérait que Yuko avait un don. Il insista donc pour qu’elle continu à se perfectionner. Là encore, elle n’était pas très enthousiaste, mais elle réalisa que quelqu’un devait soulager les gens des esprits malfaisants.

Adolescente, sa mère continua à l’emmener à l’église, lui disant que peut-être Dieu l’avait choisi pour aider tout ces pauvres gens. La jeune fille commença aussi à y croire, en partie. Déchirée entre les deux religions de ses parents, elle réalisa que Dieu n’était que l’unification des dieux Shintô. Du moins, c’était sa théorie.

Elle devint connue pour ses talents, bien que plusieurs dire qu’il s’agissait d’une mise en scène pour les touristes.

Ses connaissances lui permirent de s’ouvrir au monde. Elle découvrit avec l’observation et les manuscrits qu’il existait d’autres créatures, cachées dans l’ombre. Des bêtes de toute sorte, certaines dangereuse et d’autre simplement nuisible, comme les kappas, ces crapaud portant un bol sur leur dos et aimant agacer les baigneurs des sources chaudes.

Un jour, alors qu’elle avait 19 printemps, un homme vint la rencontrer. Il commença par lui parler de certaines forces noires qui subsistent dans leur monde, mais cela elle en avait déjà connaissance. Ensuite il enchaîna avec l’existence d’une organisation qui était là pour protéger les gens au nom de Dieu, la Legio Dei.

- Quel rôle aurais-je?

Il lui avait ensuite expliqué les trois groupes qui constituaient l’organisation. Lui affirmant qu’elle aurait sa place parmi les observateurs ou les agents de terrains. Mais un comme l’autre signifiait partir de chez elle, ce qui la déchirait. Serait-ce ce que Dieu désire?

Après réflexion elle fit ses valises pour suivre un entrainement d’agent de terrain. Bien qu’elle comprit rapidement que cette affectation n’était peut-être pas faite pour elle, la jeune femme persista pour terminer sa formation. Obtenant une première mission qui se passa mal, terriblement mal…

Ils devaient se débarrasser d’un esprit malfaisant hantant un musé. L’entité était d’une rare violence, déchaîné, il faisait éclater les vitres, tomber les lustres. Mais ce n’était pas le seul problème, ils s’en aperçurent trop tard, mais l’esprit avait été invoqué par un sorcier et ce dernier profitait du désordre pour voler des reliques magiques. Il égorgea plusieurs agents qui ne l’aperçurent que trop tard.

Alors que Yuko faisait une danse traditionnelle, il avait surgit et l’avait envoyée dans une vitrine, qui éclata en répandant des morceaux de verres tranchants. C’est à ce moment que la jeune femme vit les corps inertes de ses collègues, baignant dans leur sang. Elle comprit que leurs informations étaient incomplète… S’ils avaient su pour le sorcier, ils auraient pris d’autres précautions, les autres seraient vivants…

Tentant de se relever, elle mit la main sur autre chose que du verre… du tissu… tâtonnant, elle constata qu’il s’agissait de gants. Elle les enfila, pour que les éclats de la vitrine cessent de lui meurtrir les paumes. L’homme s’avança vers elle, avec l’intension de «finir le travail». Faisant un mouvement pour se protéger, quelque chose sorti des gants : des filaments de métal. Heureusement, cela blessa le sorcier, lui permettant de gagner un peu de temps. Les renforts arrivèrent, mais l’homme avait disparu.

Yuko garda les gants, autant pour leur utilité au combat que pour leur symbole : Parfois la vie ne tient qu’à un fil. Elle décida de s’entrainer avec, ce qui ne fut pas concluant au départ, pour ne pas dire qu’elle était un danger, autant pour elle que pour ceux passant à proximité. Elle décida finalement de se trouver un entraineur, question de se perfectionner plutôt que de se blesser. Elle adapta l’arme, remplaçant les fils d’acier par un alliage d’acier et d’argent béni.

Cet entrainement lui permit de se remettre du choc de l’horreur de sa mission. On la muta ensuite dans le groupe des observateurs, à sa demande. La femme voulait contribuer à un nouveau système, afin de toujours avoir toutes les données, elle ne voulait pas qu’un autre drame du à un manque d’information se reproduise. Elle travailla ensuite quelques années au Japon, puis à Vancouver où elle résida quelque temps.

Un jour, Yuko fut convoquée au siège de la Legio Dei. C’est avec une grande surprise qu’elle fut nommée chef des observateurs. Elle savait qu’après le décès du dernier détenteur du titre, quelqu’un d’autre serait nommée, mais jamais elle ne pensait être l’élue, malgré les efforts qu’elle déployait pour améliorer le système.

Elle passa les trois années suivantes au QG de l’organisation, autant pour gérer les observateurs que pour avoir un accès illimité à la ressource indispensable qu’est la gigantesque bibliothèque. Ainsi, elle s’assure que ses protégés sont bien informés, tout comme les autres membres de l’organisation. Afin qu’il n’y ait plus de manque… Pour qu’il ne se reproduisent plus d’incident aussi meurtrier…

Code de validation: Code: Validé par le plus adorable des admins (et également le moins narcissique :p)

Parfait, voilà une fiche bien originale
tu vas pouvoir commander une superbe force d'élite, une puissance indéniable composée d'une observatrice, j'espère que tu saura ne pas trop hésiter quand à qui envoyer pour telle ou telle mission :p

ton test rp est: une cinquantaine de lignes sur ton point de vue sur le rôle de la section des observateurs

bon courage

Yuko referma l’énorme volume devant elle en se frottant les yeux. Il était tard, mais elle avait l’habitude de veiller tardivement. Combien de fois avait-elle veillée aussi tard, cherchant des informations sur des forces occultes ou des créatures? Plus de fois qu’elle n’oserait le compter. En fait, ça faisait presque partie de sa routine quotidienne.

C’était parfois long et fastidieux comme travail, mais nécessaire. Elle savait que quelqu’un devait le faire. Bien sur, il y avait toute une équipe qui épluchait les tas de bouquins appartenant à la Legio Dei et au Vatican, mais la nipponne aimait bien faire ses propres recherches, question d’être certaine d’avoir tout fait ce qui est en son pouvoir pour aider.

Plusieurs disent que ce n’est pas à elle à faire ça, mais pour Yuko les observateurs se doivent de connaître parfaitement leur sujet d’enquête. C’est tout d’abord une question de sécurité, car il faut savoir ce qui est dangereux à propos du «sujet observé». C’est autant pour eux que pour les autres qui auront affaire à la créature. C’est aussi une question d’efficacité, bien évidement, puisqu’ils savent où chercher et ils peuvent informer autres groupes sur les moyens pour s’en débarrasser.

Contrairement à beaucoup d’autres membres, la chef des observateurs croit que son département est la base de l’organisation. Mais jamais elle n’en débattrait, puisqu’elle trouve cela prétentieux et nombriliste, sans oublier que chaque personne vante son domaine comme étant le meilleur et le plus utile. Les observateurs n’ont peut-être pas une grande force de frappe comme les commandos, ni le courage des agents de terrains, mais ils sont plus qu’utile au bon déroulement d’un grand nombre de missions.

Pourquoi cela? Pourquoi sont-ils la clef d’une mission réussie? Parce qu’ils misent sur la discrétion tout en rassemblant les informations nécessaires aux autres départements. Comment les agents et les commandos peuvent-ils bien faire leur travail s’ils ne savent pas où chercher les créatures? S’ils ne connaissent pas leurs habitudes ou leurs fréquentations? Ce sont des informations que son département est chargé de découvrir.

Cette manière de procéder, c’est-à-dire d’envoyer des éclaireurs qui connaissent le terrain et qui savent enquêter avec doigté permet non seulement d’être plus efficace, mais de préserver le secret sur cet autre monde que le peuple ne doit pas connaitre. Car il est difficile de ne pas se poser des questions lorsqu’une équipe armée jusqu’aux dents circule dans une ville à la recherche d’un groupe de vampire… sans parler que ces créatures de la nuit auront plié bagage bien avant d’être retrouvées...

Ce sont ses raisons qui font que les observateurs sont la base de l’organisation. Ils ne sont peut-être pas indispensables à toutes les missions, mais sans une base solide, la pyramide est plus fragile, elle risque de s’écrouler et de faire des morts.

Des morts… Comme ce fameux soir… Lors de sa seule mission en tant qu’agent de terrain… Si seulement quelqu’un avait pu surveiller le musé adéquatement, il aurait pu leur dire que le sorcier était là. Ils l’auraient trouvé avant que lui ne les trouve… Tout se serait terminé autrement, les autres seraient toujours là, chassant toutes sortes de bestioles pour le compte de l’organisation, rigolant un bon coup autour d’une table de temps à autre pour oublier les horreurs de ce métier…

Avec toutes ces années de recul, Yuko sais que même si cette mission avait été un succès, elle ne serait plus une agente de terrain. Elle n’était pas faite pour se retrouver constamment en danger. Elle fuyait les combats, bien qu’on lui avait dit à quelques reprises qu’elle se débrouillait pas trop mal… mais il y a une différence entre savoir se battre et le vouloir…

La nipponne avait un grand respect pour les agents de terrains, ces gens courageux, qui se fient à leur instinct… Il faut dire que ce groupe, tout comme le sien, est plus doux, tentant de régler les conflits discrètement.

Pour ce qui est des commandos, elle en avait une grande crainte, ce groupe est carrément l’opposé de celui qu’elle dirige : impulsif, voyant, sauvage… Plusieurs de ses bêtes assoiffées de sang prennent plaisir à insulter les observateurs, les traitants entre autre de peureux. Il était vrai que le courage ne fait pas partie des qualités de son groupe… Cependant, Yuko préférait dire qu’ils étaient prudents, mais ça, des brutes comme eux ne peuvent pas voir la mince différence entre les deux.

La prudence, une qualité essentielle dans leur travail… Les autres ne comprenne pas à quel point les observateurs peuvent être exposé au danger : Très peu entrainé, légèrement armé et parfois terriblement près des cibles. Leurs seules protections sont la fuite et se fondre dans la masse. Il peut sembler facile de se cacher dans la foule, mais pour y parvenir, il faut avoir un aspect anodin, pas de caractéristiques marquantes : un borgne ou un balafré se fait remarquer facilement. Il est aussi nécessaire d’avoir un comportement normal, comme faire attention aux regards insistants : Ils se font remarquer à coup sur.

Le rôle des membres de sa section se joue tout en subtilité, en finesse même. Cela peut sembler exagéré, mais selon la cible et le type d’enquête, il faut parfois avoir des talents de comédien, afin de dissimuler sa vraie identité, tout comme son occupation. Il faut de préférence bien connaître la région où on n’est assigné, c’est d’ailleurs pour cela qu’on les déracine rarement de l’endroit où ils vivent. Mais surtout, tout comme leur nom l’indique, les observateurs, doivent savoir observer ce qui les entoure, pouvoir repérer tout anomalie dans le comportement d’un individu, qui pourrait trahir qu’il n’est pas humain.

Selon leurs connaissances, leurs relations, leur entrainement et leur personnalité, les observateurs peuvent remplir leur rôle d’informateur différemment : certain servent de dépôt d’armes, ils servent de guide aux gens des autres sections, ils font des recherches sur les cibles, les plus téméraires et entrainés font de la filature rapproché… Il y a des tas de possibilité…

Mais parfois, les autres chefs semblent croire que Yuko prendra leurs «reste», c’est-à-dire les gens dont ils ne veulent pas. Ce n’est pas tout à fait faux dans une certaine mesure, mais il faut certaines qualités pour être un bon observateur, lorsque ceux qu’on lui envoi ne les ont pas, il faut les entrainer pour qu’ils développent les aptitudes, les envoyer sur des cas faciles.
Dans l’éventualité ou ils sont irrécupérable, on leur trouve un travail de bureau ou on leur trouve quelque chose d’adapté à leur capacités, puisque la Légio Dei ne renvoi jamais personne… Avec eux, c’est à la vie, à la mort…

Sortant de ses réflexions, Yuko se leva et rangea le livre qu’elle feuilletait auparavant. Puis elle se convainquit d’éteindre la lampe avec un frisson : elle détestait toujours autant l’obscurité. Elle craignait qu’une bête soit tapie dans un coin sombre, attendant pour l’attaquer. Une peur ridicule, enfantine, mais elle n’arrivait pas à s’en débarrasser, malgré le temps qui passait.

Parcourant rapidement les couloirs faiblement éclairés, elle se rendit à sa chambre, tout en pensant à la journée qui l’attendait le lendemain… ou, en fait, dans quelques heures, puisqu’il était passé minuit depuis un moment déjà…

Malgré l’heure tardive, elle prit quelques instants pour faire une prière avant de se coucher. Remerciant Dieu pour cette journée aux découvertes fructueuses, puis lui demandant de l’aide dans ses recherches, mais aussi pour les rencontres avec des recrus le lendemain.

Finalement elle se mit au lit, exténuée, mais fière du travail bien fait. Car les tâches bien accomplie peuvent sauver des vies, la femme en était convaincue depuis de nombreuses années… Depuis sa première mission…

Hé bien personnellement je valide.

Superbe
Tu as parfaitement rempli le rôle assigné et ce que tu as dit représente parfaitement ce que je pense des observateurs, congrats .

Tu es plus que validée chef