Hidden in Darkness
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XXIeme siècle, début d'un nouveau millénaire pour l'homme, maître sur Terre. Pourtant il est d'anciens êtres tapis dans l'ombre dont ils ne soupçonnent pas l'existance. Protègerez-vous vos congénaires ou fuirez-vous?
 
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 -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. »

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Gabriel Van Halen
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Gabriel Van Halen


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-« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. » Empty
MessageSujet: -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. »   -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. » Icon_minitimeMer 23 Juin - 10:08

- Chapitre I - Une vierge de fer

« On dit toujours que le fait d’être pareil que les autres revient à être dans la masse, un mouton, esclave de la société actuelle. Cette dite société qui nous fait acheter, gagner un peu d’argent pour encore acheter, et ceci indéfiniment rendant notre vie dérisoire. Mais que faire pour enrayer ce système ? Rien. Bienheureux celui qui trouvera le sésame de la Caverne aux Merveilles qu’est le fait d’être différent. Peu de personnes le sont, et heureusement, car si tout le monde était identique dans leur étrangeté, ils formeraient, tous ensemble, un beau banc de moutons difformes. » 

La jeune fille laissait son stylo aller sur sa copie. Laissant les mots s’écrire, elle était comme un chef d’orchestre dont les musiciens jouaient pour elle. Sauf que là, elle était seule, les mots écrits d’une écriture peu soignée se suivaient, en phrases, lignes, puis paragraphes, rédigés, et bientôt prêts à être rendus. Le thème imposé avait été la « Société de Consommation aujourd’hui, commentez et discutez ». Un sourire avait un moment éclairé son visage, elle avait tourné son regard vers la fenêtre où s‘étalait comme de l’encre blanche sur fond bleu, les nuages d’un été lointain. Le ciel était le bleu pâle, pas le pâle dû au soleil mais le pâle froid du givre de février. Les nuages étaient blancs, la comparaison était simple : glace, froid, givre et neige. Cette même neige qui tombait depuis au moins une semaine sur la région centre.
L’écoute de musique était interdite bien sûr comme dans tout cour se respectant, seulement, faisant fi de cette règle comme aux trois quarts de sa classe, seulement, elle était sûre et même certaine que les autres écoutaient les tubes de Skyrock et ce qui était en vogue. Elle avait dans son répertoire nombre de choses plus étranges. Ce que l’on appelait OST y figuraient en grand nombre. Acronyme d’Original Sound Track, les bandes sons d’un film, d’un jeu, d’un dessin animé par exemple, ce que dans le langage châtié on appelait les musiques de geeks ou les BO de compositeur comme Hans Zimmer ou Howard Shore. La jeune fille appréciait celles des grands films comme Kingdom of Heaven, Le Seigneur des Anneaux et bien sûr Pirates des Caraïbes. Pour l’inspiration en cas de panne sèche, c’était génial. On avait beau dire que les geeks n’étaient pas des crasseux devant leurs ordis, comme les moutons enfouis dans leur laine faite de RAP, R.N.B, converses et ray-ban ils avaient leurs petites habitudes.
Laissant toujours son style écrire, les lignes se suivant, se complétant, elle tourna sa copie et continua son œuvre, comme un alchimiste transmutant du plomb en or sous le regard ébahi de sa voisine et de ses dix lignes incomplètes. Sous l’égide du thème des Nazgûls dont elle voyait les capes noires flotter dans les limbes de son esprit désordonné au gré du chœur qui scandait en rythme leur marche. Fermant les yeux, elle les voyait clairement comme s’ils étaient réels. Elle voyait la Tour Blanche, la ville morte, tout ce qui l’intéressait n’était pas en ce monde bien sûr, où bien trop éloigné pour qu‘elle l‘atteigne en tendant le bras.
En pensant à ça, elle repensait au passé, et immédiatement, beaucoup de choses lui sautaient à la gorge comme les pires des vampires de ce bas monde. Là où la guerre n’était pas de missiles tranquillement commandés à distance mais de balistes chargées de pierres, qui lançaient leurs projectiles sur des murs construits à la sueur de fronts de centaines d’hommes. Elle rêvait parfois de ce temps là, elle voulait un roi revienne, à la tête d’un royaume nouveau, qu’au moins une tentative de coup d’état par un roi de l’ancien temps fasse son œuvre. Qu’elle voie ça de son vivant, et pas que dans les films dont elle se gavait copieusement. Oui, elle voulait qu’un jour, quelque chose fasse bouger ce monde et qu’elle soit là pour le voir.
La sonnerie sonna les trois coups rituels et les lycéens de seconde fuirent la salle en quatrième vitesse. Le temps de rajouter une phrase et de griffonner son nom en haut de la copie, la jeune fille aux cheveux blonds sortit de la salle.
Elle changea de musique sur son lecteur mp4 sont les marques, griffures et fêlures sur l’écran laissaient présager un long et chronique usage quotidien, l’écran indiquait 208 musiques, sur fond noir. Elle n’avait pas besoin d’Ipod multimédia, wifi/Bluetooth croisé avec un appareil photo/caméra. C’était à peine si elle avait un portable en fait, et il restait souvent sans batteries au fond de son lit à l’internat.
Descendant les escaliers d’une démarche plutôt souple, elle jeta son regard vert foncé à sa gauche l’imposante baie vitrée du lycée s’ouvrait sur le ciel d’une aube naissante, pourtant il était dix heures passées, un mardi. Elle soupira et tourna le regard, l’autre côté n’était guère mieux. La plèbe. Grouillante, bruyante, noire dans leurs manteaux de marque, blonde dans leurs cheveux déteins et leurs racines ternes ne pouvaient nier leurs racines du sud. Les jeunes filles s’hurlaient leurs noms, se traitant comme des chiens, elles se supportaient pour la forme, sinon, à l’intérieur, ce n’était rien. La forme. Toujours la forme. « Marie » «Julie » « Camelia » noms connus ou inconnus, noms de fleurs, noms poétiques. Morrigan s’en fichait éperdument, pour elle, elles n’étaient que des idiotes, rien pour tout dire.
Oh oui, elle se souvient du premier jour, lorsqu’elle est arrivée. De l’appel pour dire qui était où à l’internat. Elles devaient être une vingtaine en seconde. Des Claire et des Julie défilaient en masse, trouvez un nom qui ne finissait pas en « e » et vous aviez trouvé le gros lot! Ah, et aussi un nom qui ne soit pas répertorié dans le calendrier, douce manière de rappeler les coutumes catholiques d’antan, chaque saint avait sa fête.
« Morrigan LeFaye, dortoir D » avait annoncé le surveillant d’une voix sans ton.
Un blanc avait passé, les jeunes filles étaient restées quelques secondes de marbre. Leurs cheveux hérissés à l’entente d’un pareil prénom, et lorsqu’ils en avaient vue la propriétaire ce ne fut pas mieux. Cheveux mi longs à peine coiffés dépassant à peine son cou gracile en ondulant, pas vraiment maquillée, svelte et sans doute agile mais restant muette quand aux regards étranges des autres internes. Elle avait traîné sa valise derrière elle, était rentrée dans une chambre et s’était affalée sur son lit, ouvrant un volet et regardant le reste des internes arriver. Il y en avait de toutes sortes, grandes, petites, minces, épaisses, cheveux longs jusqu’aux fesses, courts à la mode provocante, toujours lissés à la perfection. Des phénomènes de foire avec leurs talons hauts. Morrigan, en treillis et rangers alors, les avait toisé de haut.  
Trois étaient arrivées à sa suite dans sa chambre. Jeanne, blonde aux yeux clairs avait affichés posters du Joker et de ses dessins de manga, Stella, cheveux châtains et yeux fantomatiques avait regardé partout et installé ses couettes avec un air craintif et enfin Chloé avait mis deux ou trois photos de ses ex accompagnées d’images d’inspiration américaines. Morrigan avait vite fait sa déco, un drapeau géant anglais acheté 3 livres à un marchant dans une ruelle de Londres, un poster de Final Fantasy et deux ou trois breloques inutiles d’intérêt décoratif.
Avec le temps, les relations entre les quatre filles s’étaient rapprochées, des simples discussions aux chorales/karaoké dès qu’une musique connue passait à la radio, des simples câlins des sauteries avaient pris places sur les lits et, se vautrant ensemble, hurlant au lieu de rigoler tellement elles étaient prises au dépourvu et avaient étés surprises. On pouvait dire que les relations avaient effectivement évoluées. Et désormais, une certaine stabilité avait pris place dans la chambre I 105, telle qu’elle était inscrite sur les papiers administratifs.
Pour en revenir à l‘heure actuelle, sans en avoir l’air, Morrigan cherchait quelqu’un qu’elle connaissait du regard. L’instinct grégaire humain, ou la volonté de ne jamais être seul, autant pour la forme physique que pour le bien être intérieur. Une personne seule était trop souvent cataloguée comme étrange ou en marge. Mais, si cet instinct n’existait pas, tout le monde serait seul car peu de personnes pouvaient se supporter. Le monde était décidément bien putride et morne sous ses opulentes apparences.
Soupirant pour son unique bonheur -si on pouvait appeler ça ainsi- la jeune fille blonde passa près des casiers gris alloués aux internes, plus grands, plus spacieux, et complètement inutiles pour elle. N’emportant en tout et pour tout deux cahiers : un classeur de feuilles où elle réunissait infos, textes, citations, images, pour un hypothétique livre qu’elle écrivait -tentait d’écrire- plutôt, et un cahier où par devant était des textes et par derrière… français, maths, espagnol, de rares fois italien et un chapitre entier d’histoire: on pouvait qualifier ça de cahier de brouillon. Morrigan jeta son sac dans son casier et l’ouvrit pour attraper son porte monnaie. Elle le mit dans la poche gauche de son pantalon et attacha la chaîne qui en pendant à son jean.
Pensant vaguement au jour où quelques filles lui avaient demandé si elle appartenait à la caste des gothiques, la jeune fille se dirigea vers un banc choisi au hasard dans le hall. Inconfortables bancs de métal où tout le monde s’asseyait par dépit de trouver les salles d’études pleines en ces périodes de routes bloquées et d’arrêtés préfectoraux. Justement, elle devait sans doute avoir cours là. Mais son prof ne devait faire la classe qu’à quelques bons élèves. La déléguée et ses sbires ayant annoncé haut et clair une sèche générale… Un sourire éclaira la visage de la jeune fille, bien sûr, et qui s’empresserait d’aller en cours saluer la prof ? Miss déléguée en personne. Quelle idiotie…
Qu’allait-elle faire maintenant ? S’ennuyer pendant un heure ? Oui, probablement. Elle n’avait aucune envie d’aller s’assassiner dans les vapeurs de clope de l’entrée, pas envie de se geler avec des flles de sa connaissance dehors à batailler dans la neige. Elle n’avait qu’à la regarder de l’intérieur. Ah, magnifique invention qu’était ce forum où tout était de verre.
Elle traîna son sac derrière elle et se posa lourdement près des fenêtres où une étroite bande de béton servit de sièges à ceux qui n’avaient d’autres places. Regardant le forum se dépeupler petit à petit, élèves qui partaient en souriant, qui se rendaient en cours en maugréant, qui restaient là et se préparaient à l’ennui… Rien de plus morbide comme ambiance…
S’abîmant dans la contemplation du dehors, le soleil n’éclairant pas encore les routes vides, elle voguait doucement vers le sommeil qui la narguait de haut. Il était comme un bouquin bien rangé sur une étagère, le titre évocateur, l’envie mordante de l’acheter sans pouvoir faire autre que de le lire partiellement. Morrigan lut partiellement son sommeil si on pouvait dire, ses paupières tombaient tout seuls, elle se laissa aller quelques instants, le son dissonant de son lecteur se faisant distant.
Chose étrange que le sommeil, n’est-ce pas ? En cours, on atteint rarement ce que l’on appelle le sommeil paradoxal. Le sommeil nocturne en fait. Certains élèves ont la joie de pouvoir contrôler leurs rêves. Comme me direz vous ? C’est si simple. Pensez donc à quelque chose en fermant les yeux, un ami disparu, un rêve que vous avez déjà fait, le pape si cela vous chante. Tout! Et soyez assurés d’en rêver, ou du moins le croire si réel que vous pourriez le toucher de doigt… Mas ne vous endormez pas vraiment, hurler en se réveillant en plein cours peut être drôle, mais pas pour vous.
Un tunnel, un long tunnel. Voila ce à quoi pensait Morrigan en ce moment. Oh non elle ne l‘avait pas voulu ce rêve. La lycéenne avait déjà franchi la barrière des songes. Ses pas résonnant contre les dalles de pierre sous ses pieds, elle avançait, ni trop vite, ni trop lentement. Une lueur au bout du tunnel, légèrement à gauche Trop rougeoyante pour être celle du paradis. Etais-ce celle de l’enfer? Morrigan était athée, elle ne croyait pas à ces sornettes chrétiennes. Elle ne croyait qu’en elle. Continuant d’avancer, elle déboucha sur une grande place. Comme dans tous ses rêves, elle ne ressentait que ce qu’elle voulait… Enfin, uniquement ce qui était utile pour le rêve. Elle entendait le crépitement des flammes et la chaleur des foyers. Une odeur âcre. Brûlante. Elle avait l’impression d’étouffer.
Tout était flou autour d’elle, elle avait beau y regarder de près. Une demi douzaine de foyers étaient répartis sur un immense espace, plongé dans une semi obscurité. Et ces hurlements, comment pourrait-elle ne pas les entendre ? Cris inhumains distillés de part et d’autre. Hurlements rauques qui perçaient les ténèbres des géhennes.
Elle s’approcha. Ce qu’elle vit ne l’étonna guère apparemment, pourtant son cœur fit une longue chute libre dans sa poitrine. Des bûchers. Pourquoi avait-elle la doucereuse impression de tout connaître ? XIIIème siècle, Inquisition en France. Templiers, Sorcières arrêtés et torturés, jetés aux flammes.
-Je te ferait tout connaître, jeune fille, si tu m’aide… entendit Morrigan.
Anxieuse, ce qui ne lui était jamais arrivé dans un rêve, elle se retourna. Elle ne vit rien. Juste une impression, c’était un rêve! Même pas! Un rêve en pleine journée, tss, elle y avait pensé trop fort… Il faudrait qu’elle arrêt ses lectures glauques le soir.
-Aide moi! Et jamais tu ne le regrettera!
Elle se tourna précisément dans la direction d’où venait la voix désincarnée qu’elle avait entendue. En face d’elle, se tenait une de ces choses. Ces Vierges de Fer. Etrange, tout lui venait à l’esprit en ce moment même. Comme si elle connaissait tout. Il fallait dire qu’elle s’était renseignée sur ces machines. Mais jamais elle n’en avait vu une si réelle en rêve. Du metal, un visage inexpressif, et deux yeux emplis de fureur marquant le seul lien entre la voix et le corps que la jeune fille cherchait.
-Qu… qui êtes vous ? Demanda Morrigan.
Jamais elle n’avait entendu sa voix dans cet état.
-Nous verrons cela plus tard! Ouvre vite!
Elle s’approcha, et tout s’ouvrit. Elle ne comprit pas pourquoi, mais quelque chose lui tomba dans les bras, deux yeux couleur d’ambre la fixèrent un instant, et tout devint blanc. Elle ne fut même pas éblouie. La voix qui tout à l’heure était terne et enrouée, était maintenant douce et chaleureuse.
-Je te remercie. Fit la propriétaire de la voix, une jeune femme d’une vingtaine d’année, aux longs cheveux d’un roux foudroyant. Je m’appelle Llywelyn, et je te dois une vie en ce monde…
Morrigan ferma les yeux, le froid mordit sa peau. Elle trembla pendant quelque secondes et sursauta. La lumière était moins forte, et ses yeux céruléens regardèrent partout à le fois, sans que son corps bougea. L’art des lycéens de faire comme si rien ne s’était passé. Un rêve, ouf… Il avait l’air réel, mais pas différent des autres se dit la lycéenne. Elle avait le corps chaud, brûlant comme après une nuit d’amour.
-Merci encore… de tout cœur, merci.
Elle sursauta encore, son cœur lui battait dans les tempes, chaque pulsation était un supplice. C n’était pas qu’un rêve? Mais si, bah, elle n’était pas encore tout à fait réveillée. Elle priait de toute la croyance qu’elle n’avait jamais eu dès lors pour que ce ne soit qu’un simple rêve.
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Alessandro Ricci
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Alessandro Ricci


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MessageSujet: Re: -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. »   -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. » Icon_minitimeMer 23 Juin - 10:20

lut, apprécié, adoré, comment dire... à quand la suite? :p

j'ai apprécié plein de petites anecdotes sympa ^^
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Annabelle Touchette
Reine des défis
Annabelle Touchette


Messages : 215
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Localisation : en train de se faire engueuler par le boss...

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MessageSujet: Re: -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. »   -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. » Icon_minitimeJeu 2 Sep - 3:51

Un peu en retard...

J'ai bien aimé aussi^^
de très bonnes descriptions, l'histoire coule bien, c'était intriguant...

je réclame aussi la suite!
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MessageSujet: Re: -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. »   -« Deuxième Chance, ou les Révélations Réelles d’un passé imaginaire. » Icon_minitime

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