Fouilles dans le désert

Après quelques heures de vol, ils débarquèrent finalement en Irak.
Pour une fois, tout semblait se passer comme prévu, le quatuor avaient débarqué plutôt discrètement,ce qui était déjà un exploit avec Martinez et Skinner qui s’amusaient à raconter des blagues…

Annabelle se sentait épuisée, le matin, elle avait été réveillé par Tamaki qui lui avait remit une sorte d’amulette bizarre « au cas où il y avait vraiment un esprit ».Comme si ça n’avait pas pu attendre quelques heures de plus… Comme une fois que la borgne aurai eut fait le plein de sommeil… Puis elle avait du régler quelques trucs avant son départ…

La brune entraina ses compagnons pour réussir à dénicher leur guide un peu plus loin, appuyé contre sa jeep. C’était un jeune homme d’une vingtaine d’années avec un air désinvolte.

Bien que ça faisait peu de temps qu’elle était là, l’agente ne se sentait pas très à l’aise avec le climat, ni avec la poussière dans l’air. Comment des gens pouvaient-ils vivre ici? Juste le l’environnement était hostile… sans parler de la guerre…

Après avoir discuté avec le guide elle s’adressa aux autres :

- Tout le monde en voiture!

Puis elle prit place à côté du conducteur, se demandant si un de ses coéquipiers lui disputerait le siège à l’avant…

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Le voyage avait été bien long...
Au début il avait vaguement tenté de s'occuper avec un peu de musique dans les oreilles, mais finalement il avait été vaincu la les restes de ses aventures de la veille et avait finit au pays des rêves au bout d'une demie-heure.

Son état de somnolence s'était vaguement interrompu le temps de transvaser son équipement dans la voiture de leur guide, puis il s'était à nouveau assoupi.

On ne lutte pas contre le pouvoir d'une nuit trop arrosée.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, ils étaient arrivés au champs de fouilles.

Le camp de fouille était en fait un village en ruine, où des archéologues tentaient de trouver des indices sur la vie passée. Mais une des nombreuses difficultés, autre la guerre, était le sable qui recouvrait tout. Ils s'insinuait là où ils l'avait déjà retiré, ce qui nuisait grandement à l'avancé des recherches.

Annabelle descendit de la jeep d'un bond. Remerciant le conducteur, elle ramassa ses affaires. L'homme semblait particulièrement mal à l'aise. Lorsque la borgne lui demanda, il lui répondit que les ruines étaient hantées, juste avant de repartir précipitamment.

L'agente rassura les archéologues qui avaient tout d'abord cru à un attaque nocturne. Puis, après les avoir envoyé se recoucher, elle s'adressa à ses trois collègues:

- Puisque c'est encore la nuit, je propose des tours de garde qui se feront par binôme, pour une question de sécurité. Je prends le premier tour avec qui voudra bien me supporter... Vous n'avez qu'à décider entre vous...

Elle déposa ses affaire près des chercheurs et se prépara à veiller...

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Sautant hors de la jeep, Ricci étouffa un bâillement et prit le temps de sortir avec délicatesse une mallette métallique du coffre.

Il observa rapidement le campement et alla doucement vers sa collègue.

-Je viens avec toi, j'ai déjà bien dormi.

Ouvrant la mallette, il monta en quelques minutes un fusil d'assaut qu'il avait ramené du Vatican histoire d'avoir un peu de puissance de feu supplémentaire, et après avoir farfouillé dans son sac, tendit une paire de lunettes militaires à sa chef.

-Tien, on dirait qu'une tempête se prépare, ça te protègera les yeux du sable.

*Il y avait au moins un de nous deux qui sera bien réveillé...*

De toute façon, la garde ne serait pas si longue, et avec un peu de chance, il n'y aurait pas de problèmes... Quoique la chance ne semblait pas l'accompagner souvent...

La femme plaça dans ses poches quelques chargeurs pour les deux pistolets qu'elle avait amenés. Ce n'étaient pas des armes imposantes, mais la borgne avait de la difficulté à manier des armes comme celle que son ami avait amenée...
Elle prit les lunettes qu'il lui tendait en le remerciant. Regardant un moment autour elle constata qu'il avait raison, ils auraient surement droit à une magnifique tempête de sable... Quelle joie...

La brune mit laborieusement les lunettes en place, tentant de ne pas déplacer son bandeau ni sa queue de cheval... Puis déclara simplement:

- Faisons le tour du camp, question de voir ce qui nous entoure avant que la tempête commence...

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Hochant la tête suite à la remarque de la jeune femme, il la précéda le fusil prêt à l'emploi. Il n'y avait pour l'instant pas de raisons de s'inquiéter mais il préférait être prêt pour toute éventualité.

La tempête avait commencé, et sans même parler de la visibilité limitée par les grains de sable projetés à travers les airs, le son même du vent l'empêchait d'entendre ce qu'il se passait autour de lui.
Il avait d'ailleurs finalement mit un foulard autour du bas de son visage pour ne pas s'étouffer à cause du sable.

Cela faisait bien une heure qu'ils faisaient des rondes lorsqu'il crut voir une forme passer prêt de lui, puis une deuxième, plus rapide.

Annabelle avait remonté son foulard sur son nez. Sinon elle risquait de mourir étouffé par le sable, ce qui n'avait rien de très glorieux, surtout après tout ce à quoi elle avait survécu...

Après un long moment de surveillance, la borgne se sentait de plus en plus vidée. Elle cru même imaginer des ombres à un certain moment, mais jetant un coup d'œil à son coéquipier: Il semblait aussi avoir vu quelque chose...

La brune fit signe à son ami qu'elle s'approchait pour voir. Une fois à proximité elle cria:

- Qui êtes-vous et que faites-vous ici?

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S'avançant doucement à la suite de sa collègue, Ricci enleva doucement le cran de sureté de son arme, remontant ostensiblement le canon vers la direction des mouvements.

- Qui êtes-vous et que faites-vous ici?

Il n'y eu tout d'abord aucune réaction, puis une forme quitta l'obscurité des nuages de sable pour s'approcher d'eux.
allumant la torche qui était installée sur son arme, il eu la surprise de découvrir leur intrus comme étant un enfant d'une dizaine d'année.

Baissant son arme, il s'approcha de lui et se mit à son niveau.

-Qu'est-ce que tu fais là toi?

-Vous devez quitter cet endroit. C'est un lieu sacré....

Haussant les sourcils, Ricci se rendit tout à coup compte que l'enfant avait un regard bien plus grave que n'importe quel gamin de son âge, et qu'il ne semblait nullement gêné par le sable.

-Qu'est-ce que...

-Partez ou vous mourrez...

Un nuage de sable plus concentré lancé sur eux par le vent le fit fermer les yeux instinctivement, et lorsqu'il les rouvrit "l'enfant" avait disparut.

Annabelle se figea en voyant l’enfant. Mais qu’est-ce qu’un enfant faisait au beau milieu des ruines? Et pourquoi avait-elle l’impression de le connaitre? De l’avoir déjà vu?

Alors qu’elle écoutait la courte conversation entre son collègue et l’étrange enfant, la borgne se sentait de plus en plus mal… Pas seulement à cause des paroles, il y avait quelque chose d’autre…

Se protégeant le visage avec son bras par réflexe lorsque la bourrasque vint, elle constatant que l’être n’était plus là… Oui, l’être, ou la chose, car elle était de plus en plus convaincue que ce n’était pas un enfant…
Puis, elle le reconnu, elle avait déjà vu sa photo, lorsqu’on lui avait remis le dossier pour cette mission trop récente dans son esprit… mais c’était impossible…

La brune attrapa le bras de son ami en tremblant :

- Aless… Je ne sais pas comment c’est possible… ce garçon est supposé être mort… mais ça ne peut pas être son fantôme… pas si loin…

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Jetant des regards autour d'eux pour voir s'il pouvait à nouveau apercevoir l'apparition, il serra brièvement sa collègue dans ses bras pour la rassurer.

-Qui est ce gosse?

La tempête semblait empirer de minutes en minutes et il avait même du mal à entendre sa propre voix.

-Rentrons nous mettre à l'abri, personne ne viendra maintenant, et de toute façon nous ne verrons rien.

Il préféra éviter de préciser qu'ils étaient également une cible beaucoup trop facile.

Une fois à l'abri, l'agente rassembla ses idées pour expliqué qui était l'enfant.

- Ce garçon, fait partit des enfants tués par le Bonhomme sept heure, le croquemitaine du Québec. J'ai vu sa photo dans le dossier des disparus...

Repenser à cette mission lui faisait mal... Elle tenta d'arrêter le léger tremblement de sa voix avant de poursuivre:

- Je n'ai pas beaucoup de connaissances concernant les fantômes, mais Tamaki m'a dit qu'il restaient près d'où ils ont vécu ou à l'endroit où ils sont mort... Alors j'ai l'impression que ce qui se trouve ici aurait simplement utilisé cette image pour communiquer...

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La situation était décidément on ne peux pus étrange.

-Ok, on élimine donc le fantôme de la liste des suspects. Pourquoi est-ce que ce truc aurait voulut communiquer avec nous? A part pour nous dire de décamper évidemment...

Intérieurement il commençait à faire une liste mentale de tous les êtres que pourrait-être l'entité qu'ils avaient rencontré.

Annabelle tentait de faire le point, mais ce n'était pas chose facile lorsqu'il s'agissait d'un sujet qu'on connaissait peu...
Elle commençait à se dire qu'elle n'aurait jamais du venir en mission...

La borgne commença à fouiller les poches de sa veste, mais où était son calepin? Dans une poche intérieure? meilleure chance la prochaine fois...

- Tamaki m'a dit qu'il y avait plusieurs types d'esprits et de trucs immatériels du genre... bon elle ne l'a pas dit comme ça... Et certain veulent du mal aux humains, d'autres leur veulent du bien et certain n'en ont rien à faire...

L'agente tentait de garder son calme, mais elle n'arrivait pas à mettre la main sur les notes qu'elle avait prises en parlant avec la chef des observateurs...

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-Des esprits... Si c'est ça ça vas être galère...

Il jeta un regard à son arme et soupira.

-Je sais qu'on peux faire des barrières de protection avec du sel ou des herbes particulières ou encore certains talismans mais en plein désert...

Il écouta quelques instants le vent qui hurlait et soupira.

-Restons-en là pour ce soir, on pourra plus mettre le nez dehors de toute façon donc autant qu'on enquête demain. Tu peux dormir si tu veux, je monterai la garde seul puisque j'ai dormi pendant le voyage.

Galère? ça risquait d'être bien pire... Aucun d'eux n'avait vraiment d'expériences avec les esprits...
Par contre ses paroles sur les moyens de protection lui rappela quelque chose d'assez important:

- Tamaki m,a donné une espèce d'amulette avant qu'on parte, par contre je l'ai laissé dans ma sac, près des autres... Il faudra attendre que la tempête cesse pour aller les rejoindre...

La brune accepta de dormir un peu, mais pour cela, il fallait qu'elle puisse s'installer à peu près confortablement... Elle se coucha sur le sol en sable, sur le côté, plaçant un bras sous sa tête et l'autre devant son visage.

La fatigue eut raison d'elle, malgré le sol inconfortable et ses multiples tracas...

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-Ca pourrait faire l'affaire. Demain il faudra qu'on voit si on peux joindre la Legio par liaison satellite afin de voir si on peux avoir un supplément d'infos.

Se plaçant prêt de la jeune femme, il s'assit et garda son arme à portée de main, souhaitant avoir une cafetière à disposition.

La nuit fut longue et sans évènements rocambolesques, ou presque.
A force d'entendre le son du vent, il finit par avoir l'impression d'entendre chuchoter des voix dans une langue étrange. Ce n'était pas une langue européenne, et ça n'était pas de l'arabe non plus. Cela semblait infiniment plus ancien et plus puissant...
N'importe qui aurait oublié ce détail en le mettant sur le compte de la fatigue, mais pas quelqu'un qui travaillait pour Legio Dei. Il en ferait part aux autres dès demain.

Annabelle se réveilla en sursaut, ce n'était rien de bien grave, juste un cauchemar...

S'assaillant rapidement, elle prit quelques secondes pour se souvenir de l'endroit où elle se trouvait... Rien de très réjouissant...

- Il s'est passé quelque chose pendant que je dormais? La tempête s'est-elle calmée?

La borgne se leva pour s'étirer un peu, elle était un peu courbaturée d'avoir dormi sur le sol... Elle ne pu d'ailleurs s'empêcher de penser que ce n'était plus de son âge de faire ce genre de truc... Bon peut-être un peu, elle était parfois jeune d'esprit...

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Esquissant un sourire en observant Anna se réveiller et s'étirer, il ne pu s'empêcher de dire:

-Morning sleepyhead !

Il étouffa un bâillement et répondit à la question de son amie.

-Des chuchotements étranges dans une langue encore plus étrange ça compte? Honnêtement je sais pas si je l'ai imaginé, ça aurait pu être le vent, mais bon ça a duré assez longtemps...

Analysant rapidement ce que son collègue disait, Annabelle prit un instant avant de répondre:

- Il ne faut rien négligé... et encore moins après ce qui s'est passée cette nuit. Il faudrait qu'on essai de rejoindre les autres, question de savoir s'ils ont remarqué quelque chose et ce qu'ils en pensent...

La borgne enleva le sable de ses vêtements, avant de sortir de leur abris. C'est a ce moment qu'elle s'aperçut qu'il faisait vraiment très chaud. Dehors, le soleil chauffait la vaste étendu de sable.

Elle crut entendre Skinner et Martinez l'appeler, donc elle se dirigea vers les voix.

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Baillant à nouveau, il hocha la tête et suivit la québécoise hors de la tente, s'abritant les yeux afin de ne pas être aveuglé par la lueur du soleil.

Retroussant les manches de son treillis, il emboita la pas à la jeune femme en observant les fouilles autour d'eux.
Le sable n'avait pas fais beaucoup de dégâts malgré la puissance de la tempête d'hier soir, les ouvriers habitués avaient apparemment bâché toutes les zones de fouilles.
Contrairement à la veille, il pouvait voir s'étaler autour d'eux les ruines de ce qui avait du être une fière cité il y a des millénaires. Il était impressionnant de se dire que ces lieux n'avaient pas été visités depuis des millénaires, comme faire un bon dans le temps.

Observant les ouvriers qui s'affairaient autour d'eux, il s'aperçut également qu'ils semblaient tous inquiets, comme si quelque chose les effrayaient.
Gardant l'info dans un coin de sa tête, il salua ses deux collègues quand ils les eurent enfin rejoint et attendit que leur chef prenne la parole.

La chef par intérim raconta aux deux autres leur rencontre nocturne. Une fois qu'elle eut finit, Skinner leur révéla aussi avoir eu un avertissement pendant la nuit:

- Il avait l'apparence d'un de mes ami d'enfance, c'était étrange, car le mec en question, je lui ai parlé y'a une semaine...

Ce truc fouillait donc dans leurs souvenirs, c'était maintenant confirmé, ou à peu près...

- Il faut qu'on contacte la Légio, Tamaki pourra nous renseigner...

- Je crois pas que ça va être possible, ils ont beaucoup de difficultés avec les communications...

Décidément, ça n'allait pas en s'améliorant... La brune décida de fouiller son bagage, peut-être retrouverait-elle son carnet et l'amulette...

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Étouffant à nouveau un bâillement, Ricci se dit que la situation était bizarrement engagée. Quoique... Quand on bossait à la Legio Dei on avait rapidement une notion plus extravagante du bizarre...

-Bon, c'est pas tout ça les gars mais moi je vais me pioter, je tombe de fatigue. Vous me brieferez quand vous viendrez me réveiller.

Bâillant ouvertement ce coup-ci, il se dirigea lentement mais surement vers la tente qui lui avait été assignée, remarquant au passant les regards curieux voir inquisiteurs de certains des ouvriers.
Franchissant enfin l'entrée de la tente, il s'allongea tout habillé dans le lit de camp et ferma les yeux.

Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il n'entende une voix douce juste derrière lui.

-Toujours parmi les vivants Aless...?

Il n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour identifier la personne.

-Je ne peux pas en dire autant de toi Edym...

Annabelle continua à
fouiller son sac, laissant son collègue prendre un peu de repos mérité.

Au début, elle resta
calme, mais peu à peu un mélange de colère, d’incompréhension et de légère
panique l’envahit : Mais où était cette foutue amulette? Elle se rappelait
pourtant l’avoir mit là!

Elle réfléchit un
moment aux possibilités avant de conclure que quelqu’un avait fouillé dans ses
affaires… Mais qui? Et pourquoi?

Elle en informa
Skinner et martinez. Puis elle leur ordonna de patrouiller dans le camp, sans
trop s’éloigner et d’interroger les chercheurs discrètement. Pendant ce temps
elle chercha les traces de son voleur, mais dans un campement, où les sacs de
tout le monde sont si près, les chances de trouver quelque chose sont mince…

Passant près de la
tente de son ami qui se reposait, elle fut surprise de l’entendre parler…

[désolé, mise en page bug -_-]

Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

-C'est vrai, un chiffre de plus sur les statistiques de notre cher employeur.
-Je sais que tu n'es pas toi, pas réellement, et que quoi que tu sois tu joue avec nos esprits, mais s'il est une partie d'Edym qui puisse m'entendre par ton biais alors je veux qu'elle sache que je suis désolé de l'avoir emmené à la mort.

Edym, ou qui que ce soit qui ait prit sa place, eut une sorte de sourire triste et repris la parole.

-Qu'est-ce qui te rend si sur de toi?
-Je connais les fantômes et autres apparitions, je t'ai vu morte et je sais que tu n'es rien de cela.
-Il existe néanmoins certains lieux où la frontière entre le monde des vivants et celui des morts est plus frêle, et certains êtres ont assez de pouvoir pour jouer avec cette barrière à leur convenance.
-Qu'est-ce qui devrait me pousser à croire le moindre mot que tu prononce?
-Rien, si ce n'est ton cœur.

Ricci haussa ostensiblement les sourcils.
Commando (même s'il ne l'était plus depuis plusieurs années) endoctriné dès l'enfance et cœur, deux mots qui n'avaient rien à faire dans la même phrase.
Il serait bien incapable de comprendre la plupart des émotions qu'il ressentait.

Il allait prendre la parole mais Edym le prit d'avance, sur le qui vive, comme si elle avait entendu quelque chose dehors.

-Je ne peux pas rester plus longtemps, sache juste qu'il faut que vous partiez tous d'ici, vous et les archéologues. Il vas se passer des évènements terribles sinon.

Son image commença à se brouiller, puis disparut complètement alors que de derniers mots quittaient ses lèvres.

-Je te pardonne.

* Mais à qui parle-t-il?*

Annabelle était
partagé entre écouté et s’éloigner. Écouté, c’était comme trahir la confiance
de son coéquipier, ça ne se faisait tout simplement pas l’espionner de la
sorte… mais dans des conditions où on était mêlé à des phénomènes étranges,
c’était autre chose…

Plutôt que de rester planté là ou
de partir elle choisi d’intervenir :

- Alessandro? Est-ce que ça va? À
qui tu parles?

Elle entra dans la tente où son
ami était seul. Que se passait-il encore?

[Mais c'est quoi ce bug encore?]

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