Il serait la personnification de la mort dans certaines régions de France. Les bretons le nomment "an Ankoù"
« L'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro en breton).
Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. Quand il y a eu, dans l'année, plus de décès que d'habitude, il se dit en parlant de l'Ankou en fonction :
"War ma fé, heman zo eun Anko drouk." (Sur ma foi, celui-ci est un Ankou méchant.)
On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu'une girouette autour de sa tige de fer, afin qu'il puisse embrasser d'un seul coup d'oeil toute la région qu'il a mission de parcourir.
Selon un membre de l'organisation:
"Il tient à la main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu'elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l'Ankou ne la ramène-t-il pas à lui, quand il fauche ; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant. "