Présentation d'Alessandro Ricci

Nom: Ricci

Prénom: Alessandro (Sandro)

Age: 27

Affectation souhaitée: Agent de terrain

Arme choisie: un couteau de combat et deux beretta m92fs ornementés d'une croix dorée sur la crosse, avec silencieux et laser

Description physique:

D’une taille moyenne (1m78), Alessandro a un physique assez svelte, bien que son entrainement et ses années d’expérience lui ai permit de développer une bonne force physique.

Il possède un teint de peau un peu bronzé, un sourire de gosse, des cheveux noirs pas tout à fait courts pas tout à fait longs en pétards et des yeux verts clairs.

Il est souvent vêtu d’un costume noir, d’une chemise noire et d’une longue veste noire (non il n’aime pas duuuuuuu tout le noir… ), et possède le tatouage d’un œil de Râ dans le dos.

Pour finir, il possède également une croix catholique en pendentif dont il ne se sépare jamais, et un bracelet agrémenté d’une ankh en argent.

Description mentale:

Autrefois un fidèle acharné de Dieu à cause de son éducation, il a finit par relativiser tout cela, et bien qu’il reste croyant (après tout, il se battait pour l’Eglise depuis son enfance), il est maintenant bien plus terre à terre.
Du point de vue extérieur il pourrait sans doute passer pour un insouciant, affichant fréquemment un sourire, en réalité ce n’est qu’une façade destinée à cacher la mélancolie qui l’habite. Ses amis sont presque tous morts de façon relativement atroce, cela risque de lui arriver sous peu, qui ne le serait pas ?
Il est assez lunatique, pouvant passer de la joie à la colère, du calme à l’agressivité ou encore de l’amour à la haine en très peu de temps, souvenir de tant d’années de sa vie dédié uniquement à donner la mort, une cicatrice qui ne partira probablement jamais…

Autre cicatrice liée à sa précédente affectation, une vie humaine n'a pour lui aucune valeur et tuer quelqu'un lui sera aussi simple que d'écraser une mouche.

Histoire:

Né à Venise, le jeune Alessandro est le fils d’un membre de l’organisation. C’est donc tout naturellement qu’à la mort de ce dernier, elle prit en charge l’éducation du jeune homme.

A l’âge où les enfants apprennent à employer le théorème de Pythagore, Alessandro apprenait la balistique, des techniques de combat à main nu, des notions de tactique, etc. Entre cela et la ferveur catholique dans laquelle il baignait depuis son plus jeune âge, il se retrouve rapidement affecté aux commandos dans l’unité la plus fréquemment au front, celle dont les membres étaient surnommés « les croisés de Dieu », autant en référence à leur courage et leur obstination au front qu’à leur fanatisme les poussant aux pires carnages, tel les croisés lors de la prise de Jérusalem.

Ayant fait de Dieu son bouclier et son épée, le jeune Ricci finit néanmoins par douter. Ses camarades étant aussi si ce n’est plus dévoués au Seigneur, celui-ci ne les protégeaient pas pour autant, et ils mouraient de manière aussi sanglante qu’atroce en son nom. Après un accrochage qui causa la perte de presque toute l’unité, il finit par conclure que si telle était la réponse à la dévotion des plus fidèles, il préférait modérer sa ferveur et risquer l’enfer plus tard si cela signifiait vivre un peu plus longtemps.

La popularité du croisé dans les hautes instances s’en trouva quelque peu atteinte, et encore plus lorsqu’il finit par demander sa mutation dans les équipes d’agents de terrain.
Cependant, malgré la réticence des hauts échelons à cette nouvelle affectation, force est de reconnaître qu’il a obtenu de très bons résultats et que ses états de service restent irréprochables.

Examiner des scènes de crime étranges, chercher des indices d’activité paranormale, le cas échéant trouver des indices pour en déterminer l’auteur, passer des soirées entières à squatter les archives du Vatican, tel était son quotidien…

Divagations d’un esprit malade ? Il aurait largement préféré…

Alessandro Ricci faisait partie d’une organisation secrète prenant ses ordres au Vatican, ses membres étaient les héritiers d’une tradition multimillénaire de chasseurs, protecteurs de l’humanité contre toutes les créatures tapies dans les ombres. Évidemment, la religion s’était mêlée à la tradition et maintenant chaque rituel, chaque petite action était sanctifiée et emplie de dévotion au Seigneur. Du coup beaucoup de ses membres étaient de zélés dévots, quoique fanatiques serait peut-être plus le terme à employer…
Heureusement, il y en avait également un certain nombre qui ne tombaient pas autant dans l’excès, majoritairement chez les membres du commando occulte, son ancienne section. Ces hommes étaient ce que certains au Vatican aimaient appeler « le marteau de Dieu », la milice portant la colère du tout puissant aux quatre coins du monde. On pouvait également tout simplement dire qu’il s’agissait de commandos surentrainées et surarmés qui étaient appelés pour nettoyer la zone, détruire les preuves et s’assurer du silence des témoins, fut-il éternel si nécessaire… Après tout Dieu reconnaîtrai les siens au Paradis, n’est-ce pas ? Alors tuer des innocents qui n’avaient faits qu’être là au mauvais moment était justifiable…

Son ancienne unité, « les croisés de Dieu » étaient les pires fanatiques de l’organisation, endoctrinés et entrainés à donner la mort depuis leur plus tendre enfance. Pour eux le prix d’une vie était insignifiant, que ce soit celle de leur adversaire ou la leur. Alessandro n’avait pas honte de dire qu’il avait longtemps agit comme eux, encore qu’il ne pense toujours pas qu’une vie ait-une quelconque valeur, séquelle de sa profession.

D’autres unités par contre étaient plus terre à terre, et certaines encore n’étaient là que pour l’argent, c’est pour quoi dans les croisés ont les traitait par le mépris le plus total, c’est tout juste s’ils n’étaient pas considérés comme des hérétiques.
C’est suite à un accrochage qui avait couté la vie à la plupart des membres de son unité qu’il avait finit par remettre pas mal de choses en question, se remettant de ses blessures physiques et morales.
A 19 ans il avait vu plus de morts et de sang que la plupart des chirurgiens urgentistes et les soldats de carrière dans les zones de guerre, et les séquelles étaient là, invisibles de l’extérieur, mais bel et bien présentes à l’intérieur.
Finalement il avait demandé sa réaffectation à la section des agents de terrain, l’unité d’investigation de l’organisation.

L’accueil avait été à l’époque plutôt froid, les commandos avaient une réputation assez atroce de tueurs de sang froid, de bouchers et de psychopathes, pas qu’il leur donnerait tort sur ces points là de toute façon…

La section était constituée de personnes stables, réfléchies, calmes, tout ce qu’une personne dans son genre n’était pas, et son partenaire de l’époque, un ancien agent de la DGSE, lui avait clairement fait comprendre. Cet homme avait été son mentor, et si les accrochages entre les deux étaient fréquents, il n’existait pas moins un profond respect mutuel. L’apprentissage avait été long et douloureux, mais il avait réussit à faire d’Alessandro un bon enquêteur.
L’homme avait pris sa retraite depuis, ou plutôt, il était retraité et servait chez les observateurs, car personne ne quitte l’organisation, jamais…

Cela faisait cinq ans déjà, et Alessandro avait participé à des dizaines d’affaires de part le monde, de Vancouver à Jérusalem, et chaque nouvelle journée apportait son lot de découvertes.
Ce qui lui plaisait le mieux ? Il aurait eu du mal à le dire. Serait-ce les voyages ? L’inconnu ? Le calme et la sérénité du boulot tout en ayant un certain nombre d’occasion d’avoir des scènes d’action ? Ou peut-être était-ce l’accès illimité aux archives du Vatican, ce qui lui permettait de passer des nuits entières là-bas à parcourir des grimoires vieux de plusieurs siècles et dont personne n’avait jamais entendu parler.

Oui, sa vie actuelle est pleine de contraintes stupides, mais il a quand même accès à de petits plaisirs agréables, et puisqu’il n’a jamais vraiment eu le choix de rentrer dans l’organisation et qu’il ne pourra en sortir que par la mort, autant trouver des compensations…
Quelque fois lorsqu’il voit les gens dans la rue qui ont l’air si heureux, si tranquilles dans leur ignorance du danger qui les guette à chaque ombre, il les envie, sincèrement. Il a parfois l’impression d’avoir été sacrifié, même si beaucoup considèrent leur appartenance à l’organisation comme un honneur. Cela fait malheureusement longtemps qu’il a déchanté à ce niveau là, et même s’il a été élevé dans l’optique d’y avoir sa place, Alessandro ne peux s’empêcher de souhaiter avoir sa place parmi les ignorants qui flânent dehors.

A-t-il pour autant de la haine envers l’organisation qui l’emploi ? Non pas réellement, il aurait juste souhaité que quelqu’un d’autre soit sacrifié à sa place, mais au final, si c’est « la volonté du Seigneur », qui est-il pour juger …? Après tout il faut bien quelqu’un pour faire le sale boulot, ne serait-ce que pour permettre à d’autre de continuer à flâner en toute innocence dans les rues…