Fouilles dans le désert

Un cri parvint aux oreilles de l'agente, un autre refus de répondre? Cet homme avait décidé de souffrir avant de mourir... Ordre qu'elle avait donner, sans douter que son collègue comprendrait qu'il fallait se débarrasser de l'intrus.
Elle se dégoutait d'avoir donner cet ordre. Aujourd'hui, elle avait tuer un homme, puis fait torturé un autre avant de la faire exécuté. Comment pourrait-elle vivre avec ce nouveau poids sur la conscience?

La borgne attrapa une petite flasque en métal à l'intérieur de sa veste. Elle savait qu'elle n'aurait pas du l'amener, ni la garder sur elle... et encore moins l'ouvrir pour prendre une grande gorgée de son contenu.... Mais il lui fallait un remontant, et quoi de mieux que de la vodka?

Ramenant ses jambes contre elle, elle les entoura de ses bras, posant finalement son front contre ses genoux.

Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

Arrivant quelques instants plus tard, Ricci observa son petit jeu les sourcils froncés.
Il s'avança doucement jusqu'à elle, doutant qu'elle l'ai entendu vu comment elle semblait perdue dans ses pensées.

Il hésita quelques instants, n'ayant jamais été doué dans ce genre de situations, puis s'accroupit à côté d'elle et la prit dans ses bras.

Il dit rien pendant un moment, se contentant de la réconforter autant qu'il pouvait.

Quelques minutes plus tard, il finit par prendre la parole d'une voix douce:

-Il te reste de la vodka?

Annabelle ne se rendit compte de la présence de son ami que lorsqu'il fut tout près, quelques instants avant qu'il ne la serre dans ses bras.

Il semblait un peu maladroit, mais il était là pour la soutenir, c'était ce qui comptait. Malgré ce qu'il venait de faire à leur captif, la borgne ne pouvait lui en vouloir, elle avait donner les ordres...

Alors qu'elle ressentait un peu de réconfort dans ses bras, lui faisant oublier cette horrible mission et tout ce qui s'y rapportait, elle fut rapidement ramenée à la réalité:

-Il te reste de la vodka?

Ne disant rien, elle lui tendit la petite flasque avec un petit sourire triste. Soupirant, elle se racla la gorge avant de prendre la parole:

Bon, je crois qu'on a des ruines à visiter...

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Ricci hocha la tête et se releva après avoir prit une gorgée de vodka.

-Le type a dit que l'artefact serait dans les ruines de la ziggourat, ça corroborerait avec ce que m'avait dit l'ouvrier. Maintenant à toi de voir si tu veux aller voir ça dés maintenant ou patienter à ce soir vu que c'est à ce moment que l'esprit ou quoi que ce soit se manifeste.

Il lui tendit la main pour l'aider à se relever.

-Ça te ferrait peut-être du bien de te reposer un peu quand même.

Annabelle écouta les renseignements que son ami avait soutiré à leur ennemi. Il devenait de plus en plus évident qu'il fallait qu'ils aillent jeter un œil à ces fameuses ruines. Elle se contenta acquiescer, puis d'attraper la mains de son collègue pour se relever.

- Tu as sans doute raison, je vais essayer de me reposer. Il vaut mieux y aller lorsqu'il y aura quelque chose à observer.

Sa voix tremblait encore, quoique légèrement... On peut dire qu'elle avait un peu flanchée sous la pression. Et si Koenig apprenait cela? soit il la forcerait à ne plus aller sur le terrain, soit il la démettrait de ses fonctions d'intérims... quoique cette deuxième option était plutôt plaisante... Mais une chose était certaine, elle perdrait le moindre respect qu'il pouvait avoir... Mais bon, avec un peu de chance, il ne saurait rien...

- Merci de ton aide, Aless.

Elle retourna dans sa tente, où elle se coucha, sans réussir à trouver le sommeil.

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Observant la jeune femme s'éloigner vers sa tente, Ricci espéra qu'elle pourrait réellement se remettre de ses émotions et ne pas trop s'en vouloir.

Il soupira brièvement, puis prit sa radio.

-Skinner, Martinez, vous avez trouvé quelque chose?

Les deux agents répondirent par la négative. Qui que soient ses types ils étaient des pros. Nul doute que s'ils s'étaient attendu à ce que des hommes armés soient présent sur le site de leur objectif, tout ne se serait pas si bien passé.

Les numéro de série des armes étaient limés, les plaques d'immatriculation des véhicules étaient absentes et aucun document n'était présent sur les hommes. Ces mêmes hommes n'avaient d'ailleurs plus d'empreintes digitales.

Cependant, ils avaient au moins pu récupérer une radio en état de marche dans l'un des véhicules, c'était toujours ça de prit.

Se disant probablement pas pour la dernière fois de la journée qu'il aurait du garder la flasque d'Anna, il se dirigea à la rencontre des deux autres agents de la Legio pour mettre au point les patrouilles le temps que le chef ne se réveille.

La borgne se réveilla en sursaut après s'être assoupie un court instant. Elle avait rêvé du Bonhomme sept-heure, venu la narguée en grignotant le bras qu'il avait lorsqu'elle l'avait trouvée avec la jeune Claymore.

La femme eut presque l'impression que cette horrible vision persistait une fois qu'elle fut réveillée.

Prenant une gorgée de sa précieuse vodka, elle sortit de sa tente en maugréant:

- Sales esprits qui s'amusent à nos dépends... plus jamais on ne mis reprendra à chasser des trucs insaisissables...

Elle rejoignit ses collègues, qui semblaient avoir déjà organisé les rondes de garde. faisant signe à Ricci, elle prit le chemin vers les ruines du ziggourat, où des réponses les attendaient, elle l'espérait.

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Suivant la chef en direction des ruines, Ricci lui fit un rapide résumé de ce qu'elle avait manqué:

-En gros on a eu affaire à des fantômes, enfin... Façon de parler... Pas d'empreintes digitales, rien qui puisse nous apprendre quoi que ce soit. Vu l'équipement et les réactions c'était sans doute des mercenaires engagé par un commanditaire assez riche vu le matos qu'ils avaient.

Il se gratta nerveusement la nuque en souriant d'un air gêné.

-En fait on aurait ptet du garder l'autre en vie histoire de pouvoir lui soutirer plus d'infos. Quoique... Ca nous aurait fait gâcher des fournitures médicales....

Il laissa planer un silence de quelques secondes et repris:

-Au final on a quand même pu récupérer une radio qui marche, plus besoin d'aller à perpette pour contacter Legio Dei.

Ils parvinrent rapidement jusqu'aux ruines alors que le soleil se couchait à l'horizon

Annabelle écouta les trouvailles de son collègue tout en marchant vers les mystérieuses ruines. Plus elle s'en approchait, plus une sorte de malaise la prenait, mais il ne fallait pas qu'elle se laisse atteindre par cela... écouter la voix d'Alessandro lui permettait de ne plus y penser.
De plus les informations étaient plus qu'intéressantes. Surtout lorsqu'il parla de la théorie du commanditaire...

- Il faudra que la Légio fasse enquête sur se trafic de reliques... Et je ne crois pas que nous aurions réussit a soutirer plus d'informations de la part de notre captif...

Elle s'arrêta devant les fameuses ruines, qui semblaient tout à fait normales: un tas de pierres à moitié effondré... Marchant un peu dans les restes de ce qui avait peut-être été un temple, la borgne découvrit une sorte d'entrée, caché derrière les reste d'un trône en roc.

Un long couloir s'enfonçait dans les ténèbres. Un souffle semblait provenir des entrailles de la terre, mais ce ne devait qu'être du qu'au vent, provenant d'une autre entrée... mais même avec une réponse logique, il n'y avait rien de rassurant...

- Bon, je crois que s'il y a quelque chose à trouver, c'est en bas...

La brune sortit, sa gourde, prenant un gorgée de vodka, elle la tendit à son ami. Puis elle attrapa une lampe-torche qu'elle alluma, ainsi qu'un pistolet avant de s'enfoncer dans le passage.

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- Bon, je crois que s'il y a quelque chose à trouver, c'est en bas...

Alessandro lança un regard voulant tout dire à son amie.
Tant qu'à crever il aurait préféré crever à l'air libre...

Ce n'était pas tant de la claustrophobie, juste une question de bon sens.
Après tout, on se bat mieux quand on est pas dans un couloir aussi étroit que celui-ci...
Et puis il s'était toujours dis que la dernière chose qu'il aurait souhaité admirer avant de crever comme un rat était un ciel étoilé. L'idée avait quelque chose de rassurant pour une raison ou une autre.

Sorti de ses pensées par un doux fumet de vodka, il adressa un sourire reconnaissant à la jeune femme et prit une gorgée avant de lui rendre.

-Go...

Allumant la torche au bout de son fusil, il s'engagea en premier dans le couloir.

Un quart d'heure plus tard et rien n'avait changé...
C'était justement ça le problème...

L'interminable passage descendait sans doute droit aux Enfers, ou peut-être pas après tout vu la température glaciale...

Les murs étaient vierges de tout signes distinctifs, et avec les échos de leurs pas mêlé aux différents tournants pris par le couloir, il aurait bien été incapable de dire dans quelle orientations étaient à l'origine.
Son sens de l'orientation était complètement détraqué.

C'est au détour d'un tournant que se posa alors THE problème:
Un croisement...

-A ton avis? Gauche ou droite...?

Plus ils s'enfonçait dans ce passage souterrain et plus le malaise de l'agente s'intensifiait. Les rayons de leur lampe perçait à peine l'obscurité étouffante. Et comme si ce n'était pas assez... Il y avait ce problème... un croisement...

-A ton avis? Gauche ou droite...?

- Je dois prendre la décision et si c'est le mauvais chemin se sera de ma faute? pff... ne vient pas t'en plaindre plus tard... droite.

Poursuivant leur route, le fameux problème récidiva...

- J'aime pas trop ça... Je propose qu'on prenne toujours le même côté, ça sera plus facile à mémorisé si on doit battre en retraite...

La borgne tentait de rester calme, mais cette situation commençait à l'angoisser... elle venait de trouver le seul endroit dans ce monde qui est pire que son minuscule bureau au QG... Elles étaient loins ses belles forêts...

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Hochant la tête, Ricci avança à la suite de sa supérieure.
L'obscurité était atrocement compacte et il se demandait s'il n'allait pas finir par prendre un mur de plein fouet.

Bon, ok, il exagérait peut-être un poil mais ça donne une bonne idée de la situation...

Sur les conseils judicieux de la responsable par intérim' ils avaient décidé de toujours prendre la même direction à chaque tournant.
Ce plan aurait été parfait si ça n'avait été pour un détail...

Les couloirs semblaient se chevaucher les un les autres, remontant parfois vers la surface puis redescendant de plus belle.
Il en avait complètement perdu son sens de l'orientation et avait l'impression d'avoir parcouru des kilomètres.

-Si ça continue comme ça on vas se retrouver sous Bagdad... C'est un tel bordel ce labyrinthe que je pense qu'on devrait remonter chercher des renforts et plus d'équipement...

Se retournant, il senti vaguement sa bouche s'ouvrir mais aucun son n'en sortir quand il ne vit non pas le passage par lequel ils étaient arrivés mais trois passages différents.

-Dis moi que tu sais duquel on vient...

Plus ils avançaient et plus Annabelle sentait la fatigue et le froid qui engourdissait son esprit. Oui le froid, car sous terre la température est bien plus fraiche qu’à l’extérieur, où le soleil semble prendre un malin plaisir à tout bruler…

Les chemins qu’ils emprunt semblaient se tordre dans tous les sens. Une chose semblait certaine : Ils n’auraient pas du s’aventurer dans les profondeurs de la terre sans plus d’équipements… En fait, il aurait fallu une plus grande équipe en provenance de la Légio… avec des radars et beaucoup plus d’éclairage… La borgne approuva donc son collègue lorsqu’il parla de retourner à la surface
pour demander de l’aide…

Mais il semblait que ça ne serait pas si simple.

-Dis moi que tu sais duquel on vient...

- Je ne sais pas… Je crois que nous sommes victime d’une illusion…

L’agente eut pour idée de pointer sa lampe-torche sur le sol, afin de voir s’il y avait des traces de pas, mais l’objet décida de rendre l’âme. La femme lui donna quelques coups, dans l’espoir d’une résurrection, mais sans succès.

- C’est pas vrai!!

Frustrée, par cette situation, elle balança la lampe sur le mur, la fracassant. Ils devaient trouver une solution ou ils mourraient, perdus dans des couloirs souterrains…

Et comme s’ils n’avaient pas déjà assez de problèmes comme ça, un bruit se fit entendre pas très loin d’eux.

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Alessandro observa comme au ralenti la torche voler contre le mur et se briser.
A nouveau, il ouvrit la bouche mais rien ne sorti.
Un bug récurrent ces dernières minutes...

Il jeta un regard halluciné à sa collègue.

-Tu es au courant que si c'est une illusion tu viens peut-être de péter une torche qui marche alors qu'on est paumé dans des galeries à Dieu sait combien de kilomètres de la sortie...?

Soupirant, il allait parler à nouveau lorsqu'un son leur parvint.
Tout d'abord comme brouillé, il sembla tout à coup se clarifier pour devenir des chants et de la musique, comme des prières rituelles clamées en cœur par des dizaines de personnes.

Une sorte de flash les aveugla alors l'espace d'une fraction de secondes, et lorsqu'il pu voir à nouveau...
L'espace temps avait sérieusement buggé aussi...
Les murs étaient passé d'un état miteux à de riches murs peints, des torches étaient installées à intervalle régulier pour fournir de la lumière, et surtout...
Les formes de prêtres babyloniens venaient de les traverser...

On aurait pu les prendre pour les fantômes, mais ça n'était pas exactement ça...
Les apparitions elles-mêmes ne semblaient pas les voir.
C'était comme si les agents étaient devenu spectateurs d'une scène du passé.

[hors rp]
c'est ça que j'ai dans l'idée:

Fracasser la lampe avait évacué un peu de frustration, jusqu'à ce que son collègue lui fasse cette remarque plus que censé:

-Tu es au courant que si c'est une illusion tu viens peut-être de péter une torche qui marche alors qu'on est paumé dans des galeries à Dieu sait combien de kilomètres de la sortie...?

Ce que la borgne pouvait se sentir stupide... elle avait perdu son calme et avait probablement empiré leur situation... Elle n'eut pas le temps de s'excuser, un changement semblait se faire. Il y eut tout d'abord les chants puis les murs qui semblaient rajeunir...

Il eut ensuite les gens, qui ne les voyaient pas, les traversant pour continuer leurs petites affaires... Un souvenir? Si c'en était vraiment un, il n'y avait rien de vraiment dangereux, même qu'ils pourraient en apprendre plus avec un peu de chance.

- Je propose de suivre le groupe de prêtes, ils ne semblent pas nous voir et j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qu'on doit voir.

Et qu'auraient-ils pu faire d'autre? ils étaient perdus dans ce dédale de galeries...

Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

Éteignant distraitement sa torche, Sandro hocha la tête et se mit à suivre les apparitions.
Ces dernières avançaient doucement, choisissant sans la moindre hésitation un passage après un autre là où n'importe qui se serait perdu dans ce dédale infernal.

On aurait pu penser que la musique et les chants auraient pus les guider mais bien au contraire, le son se rependait en échos sur tous les murs.

finalement, c'est une bonne dizaine de minutes plus tard qu'ils arrivèrent dans une espèce de grande salle circulaire où un ouverture au plafond laissa filtrer un rayon de la lueur de la lune sur un autel.

Les prêtres se dirigèrent doucement vers l'autel et rejoignirent leurs confrères qui étaient déjà présent à genoux autour, priant à leur tour.

Alors qu'ils suivaient les prêtes dans ce labyrinthe souterrain, l'agente se demandait bien comment ils trouveraient la sortie... Mais bon, une chose à la fois.

Il semblait qu'ils ne se trouvaient pas trop loin de la surface, puisque l'espèce de rituel qui commençait sous leur yeux était légèrement éclairé par la lune, dont un rayon éclairait un truc sur l'hôtel.

Parmi les prêtes, il y avait des silhouettes encapuchonnées. Ces êtres avaient quelque chose de pas très humain. D'ailleurs, ils semblaient fournir de l'énergie à ces derniers pour l'accomplissement du rituel.

La borgne s'avança parmi les gens pour aller voir de plus près ce qui se trouvait sur l'hôtel: ce n'était qu'une vieille tablette en pierre avec quelques inscriptions gravées. C'était à ce demander à quoi tout cela rimait... Jusqu'à ce qu'on amène une créature pseudo-humaine. sa peau était grisâtre et desséchée. Il était maigre avec un regard fou. Ce truc avait quelque chose de malsain...

Ils le ligotèrent sur l'hôtel, à côté de la tablette, pendant que les autres continuaient leurs prières dans une langue lointaine. la chose sur se tortilla, poussant des cris inquiétants, qui firent reculer la brune de quelques pas.

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Sandro fronça les sourcils en observant la créature amenée sur l'autel.
Cette chose lui était familière, il n'en avait jamais combattu mais il était certain d'avoir vu une gravure dans un obscure grimoire bien poussiéreux de la bibliothèque.
Il avait le nom sur le bout de la langue, mais curieusement il semblait actuellement lui échapper.

Le rituel commença, semblant s'intensifier à mesure que les cris de la créature s'intensifiaient, devenant presque douloureux pour leurs oreilles.
L'agent aurait presque eu du respect pour le sérieux des prêtres qui continuaient leurs prières, imperturbables.

Il y eu alors un flash, et le corps se désagrégea en quelques secondes, comme devenu poussière, alors que les tablettes se mettaient à luire d'une lueur inquiétante.

Un des prêtres se releva alors, chancelant, et prit la parole.
Bien que les mots soient prononcés dans leur langue natale, Ricci eu la surprise de constater qu'il pouvait comprendre leur sens. Sans doute était-ce une des conséquences de leur situation intemporelle.

-Seigneur, devons-nous détruire les tablettes?

Un des êtres encapuchonné lui répondit d'une voix rauque et profondément inhumaine.

-Non, cela libèrerait l'esprit et sans limite corporelle il serait bien trop dangereux. Ces réceptacles doivent-être gardés à tout prix, vous savez aussi bien que moi l'étendue des destructions dont cet être est capable. Il réduirait à néant toute trace de votre civilisation à lui seul.

-Soit, nous cacherons donc l'innommable aussi longtemps que nous existerons.

L'être poussa un soupire étrangement humain.

-Puissiez-vous vivre à jamais, prêtre...

Annabelle était sans voix d'avoir assisté à cette cérémonie. C'était irréel qu'on leur ai permis de voir cela.
Alors que mystérieusement, ils pouvaient comprendre les paroles échangé entre une des créature et un prêtre, l'agente réfléchissait rapidement. Elle commençait peut-être à entrevoir la raison de cette vision du passé.

- Ils veulent qu'on protège la tablette... Ils ont essayé de faire partir les humains pour ne pas qu'il la trouve et risquent de la briser...

Les prêtres enveloppèrent le bout de pierre dans plusieurs couches de tissus, avant de l'amener délicatement ailleurs.

- Si nous découvrons où ils l'amènent, nous pourrons la ramener à la Légio où elle sera placé sous haute sécurité.

Mais il restait un problème qu'elle n'osait évoquer... et si on leur envoyait encore des mercenaires une fois la délicate relique remontée?

Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

Partageant le sentiment de son amie mais trop éberlué pour faire confiance à sa voix, Ricci se contenta acquiescer et de les suivre.

Le cortège reprit sa lente marche en continuant les prières rituelles, pénétrant à nouveau dans le dédale de couloirs, jusqu'à arriver à une sorte de chapelle dont les murs étaient recouverts d'obscures symboles cabalistiques dont la simple vue lui donnait un profond sentiment de malaise.

Les prêtres y déposèrent doucement leur fardeau dans un coffret d'or, et, faisant face à un des murs, poussèrent un des symboles pour déclencher l'ouverture d'une porte cachée vers la sortie.

C'est alors que leurs guides passaient cette porte vers la liberté que la vision s'interrompit soudainement, les plongeant par la même occasion dans l'obscurité.

Allumant sa torche, Sandro s'assura de la présence de sa collègue, puis observa l'état de la pièce.
Les murs étaient délabrés, les divers symboles s'étaient effacés avec le temps, et il serait difficile de retrouver où appuyer pour ouvrir la porte, en supposant que le mécanisme marche encore, ce qui était une pure utopie...

Le coffret, lui, brillait toujours d'une légère lueur malsaine sur son autel poussiéreux...

Une fois de retour dans leur époque la borgne pris un moment question de voir si quelque chose allait se passer, mais rien. Puis, elle s'approcha du mur, tâtonnant afin de trouver le symbole ouvrant la porte. Y appuyant de toutes ses forces, le mécanisme sembla se mettre en marche... La porte s'ouvrit, mais les murs commencèrent à trembler.

Tout en jurant, elle couru jusqu'au coffre en or. si la structure s'effondrait, la tablette risquait d'être brisée... ou retrouvée pendant les fouilles qui suivraient...

Ouvrant le couvercle, puisqu'elle savait que le coffre serait trop lourd à transporter. N'ayant pas très confiance en les étoffes plutôt dégradée par le temps, la brune retire sa veste pour y enrouler la tablette. Tant pis pour ses cicatrices sur les bras qu'elle préférait cacher, il y avait urgence!

Elle courut ensuite vers la sortie.

Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

Suivant la chef vers l'ouverture, Ricci commis une erreur.
Celle de regarder derrière lui...

Cachée dans l'obscurité, on ne pouvait presque pas distinguée la haute forme encapuchonnée qui les observait s'enfuir. Ses yeux inhumains, eux, étaient parfaitement visibles... Deux "yeux" dorés et sans pupille...

Portant sa main à son arme dans un réflexe conditionnés par ses années chez les commandos, il la pointa vers l'être et allait presser la détente lors qu'une douleur intense se propagea dans tout son bras, tel un éclair de douleur brulant tous ses nerfs.

Une pierre tombée du plafond venait de lui percuter violemment l'avant bras, lui faisant lâcher l'arme par la même occasion.
L'apparition en avait profité pour disparaître par la même occasion...

Reprenant ses sens, il franchit la "porte" alors que le reste des ruines s'effondraient.

Il pensait pouvoir trouver un peu de silence lorsque le grondement de l'effondrement étouffait, mais il fut remplacé par des hurlements de frayeur et des tirs d'arme automatique venant de différentes directions.

Entendant un cri plus proche, il se tourna dans la direction pour voir arriver en hurlant un type dans l'uniforme de leurs attaquants d'un peu plus tôt dans la journée.

-Enlevez-les moi !!!!!

L'homme s'agrippait le visage, semblant même s'arracher le visage dans des grattements frénétiques

-Enlever quoi?

Le soldat lui jeta un regard emplit de folie.

-Ces araignées que j'ai sur le visage ! Elles grouillent ! Elles entrent dans ma bouche !!!

Sur ce, il entreprit de s'arracher un oeil.

Sortant son pistolet, il mit rapidement fin à ses souffrances.

-C'est quoi ce bordel...?

Aucune araignée n'était présente sur le corps, pas plus que Ricci n'en avait vu à aucun moment...

Annabelle courue sans se retourner, croyant que son coéquipier était juste derrière elle. Mais une fois dehors, à respirer l'air frais de la nuit, elle constata qu'il avait prit du retard. Mais elle n'eut pas le temps de se retourner pour regarder le tunnel, un fusil s'était braqué sur sa tempe:

-Et bien, merci d'avoir amené ce que nous cherchons.

La borgne n'eut pas le temps de bouger que l'homme se tordait en s'empoignant le visage en parlant d'araignées...
Elle en profita pour filer, n'ayant que le temps de constater que l'homme avait un lien avec ceux les ayant attaqué plus tôt. la brune cessa sa course, observant l'espèce de chaos régnait dans le camp. Les ennemis semblaient s'éliminer entre eux, comme tous pris de folie.

Décidant de s'éloigner du carnage elle se précipita derrière une ruine, trébuchant sur quelque chose de mou. Concentrée à protéger la tablette, l'agente prit un moment à comprendre qu'il s'agissait d'un cadavre... et pas n'importe lequel.

- Martinez... Louis... non...

Il s'était prit une balle dans dans l'estomac, une mort lente et douloureuse... C'était sans doute avant que ces chiens de mercenaires aient leur crise de folie...

La brune savait que ce n'était pas le moment, ni l'endroit, mais elle ne pouvait plus se relever. Un de ses amis était mort. Elle ne pu pas empêcher une larme de couler de son œil unique.

Admin Messages : 230 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 36

Courant à travers les ruines, Sandro cherchait désespérément son équipière qui avait disparut sans laisser de traces.
Il n'osait pas crier son nom de peur d'attirer à lui l'attention des mercenaires atteint visiblement d'une crise de folie, et sa radio était morte pour ne rien arranger.

La scène était plus qu'apocalyptique...
Il croisait parfois des corps démembrés, des expression d'horreur pure sur leurs visages crispés, parfois ils étaient en train d'éclater en sanglot, de délirer, de s'attaquer entre eux...
Il avait même assisté à un suicide des plus glauque...

A l'opposé des ruines, des flammes luisaient dans la nuit. Probablement une voiture incendiée...

Tournant à l'angle des ruines d'un bâtiment, l'ex-commando eu la surprise de voir une forme similaire à celle qu'ils avaient vu dans le "rêve" et dans la chapelle.
L'être était dans le dos d'un des ennemis et parlait doucement dans un langage guttural alors qu'il apposait une des ses "mains" sur le crâne du mercenaire.

Les yeux révulsés, celui-ci prit alors la parole d'une voix vide d'émotion, anormale.

-Prenez la tablette et mettez-là en sureté, humain... Vous avez vu le passé et ce que la simple connaissance de l'existence de cette relique impie à causé, mettez la en sureté et qu'elle ne voit jamais plus le jour...

-Qu'êtes-vous?

-Nous sommes ce que vous, mortels, appelez des Djins, nous sommes des esprits du désert, gardiens de bien trop nombreux secrets. Nous vous confions celui-là, c'est tout ce que vous devez savoir.

-Comment savoir que l'on peux vous faire confiance?

-Si nous vous avions voulu mort, nous aurions pu le faire en un instant.

Pensant au type aux araignées, Sandro sentit son sang se glacer.

Tout à coups, la forme sembla s'évanouir dans l'obscurité, comme du sable emporté par les vents, et le mercenaire tomba raide mort.

Annabelle se releva en chancelant, tout en serrant la tablette contre elle. Cette dernière semblait de plus en plus lourde, sans parler que quelque chose de malsain s'en dégageait. Pas que l'agent était une spécialiste dans le domaine, c'était plus une impression.
Ce foutu bout de roche était tout de même responsable de la mort d'un de ses amis et de tout le massacre qui continuait tout autour. Elle avait envi de le fracasser...

* une minute... si je fais ça je condamne le monde... Il faut absolument que ce truc soit enfermer à un endroit où rien ne s'en approchera*

La tablette n'était pas «blanche» dans toute cette histoire, mais le véritable coupable était celui qui a commandité l'attaque pour la récupérer... Elle exigerait une enquête et il devra payer... peu importe qui il était... un paysan, un homme politique ou même un prête... Il ne s'en tirerait pas ainsi...

La femme marcha un peu pour retrouver les deux autres agents, tout en restant loin des ennemis. Elle vit Skinner, qui mettait les chercheurs en sécurité, puis elle retrouva Alessandro, qui regardait un mercenaire qui venait de mourir.

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